En visite à Saraya ce mardi 24 juin, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean-Baptiste Tine, a constaté la dégradation avancée de l’environnement autour de la Falémé, en grande partie causée par l’orpaillage traditionnel.
Depuis l’entrée en vigueur du décret n°2024-1402 du 31 juillet 2024, interdisant toute activité minière dans un rayon de 500 mètres autour de la Falémé, 66 sites d’orpaillage clandestin ont été démantelés en une année par les Forces de défense et de sécurité (FDS), dans les régions de Kédougou et Tambacounda, renseigne un communiqué du gouvernement.
Malgré ces résultats, les opérations restent confrontées à plusieurs contraintes : enclavement, faiblesse des réseaux téléphoniques et électriques, manque de moyens technologiques, notamment de drones. La Légion de gendarmerie de Kédougou plaide ainsi pour l’activation de sa section aérienne, jugée essentielle pour la surveillance des zones sensibles.
Face à la persistance de la pollution, notamment au cyanure, au plomb et au zinc, le ministre a annoncé envisager un élargissement de la zone d’interdiction afin de mieux préserver la Falémé et protéger les populations riveraines.