1er Mai : Un syndicalisme moins revendicatif face à des engagements de l’Etat

A l’instar du monde entier, le Sénégal fête le travail. Plusieurs manifestations sont prévues, outre la traditionnelle cérémonie de remise de cahiers de doléances au chef de l’Etat.
Toutefois, ce 1er mai est souhaité d’introspection pour plus de visibilité à une action syndicale en perte de souffle. Le syndicalisme, détourné de sa vocation, est devenu collaborateur-alimentaire, selon l’ancien ministre de l’Education, Kalidou Diallo.
Si plusieurs centrales syndicales ou syndicats se penchent sur leur avenir, c’est dispersés qu’ils feront face au patronat, à l’Etat, formulant de nouvelles doléances qui s’enteront aux précédentes non encore prises en charge. De nouveaux cahiers de doléances qui vont davantage encombrer la table du président de la République.
Chez les enseignants, le système de rémunération des agents de la Fonction publique reste suspendu à la promesse étatique de matérialiser les accords de revalorisation.
La santé, avec l’Alliance and Gueusseum, la justice, avec le Sytjust, très actifs en 2018-2019, ont donné des sueurs fraudes à l’Etat du Sénégal..
Dans l’ensemble, la pertinence des revendications tranche net avec un manque de dynamisme unitaire, de cohésion…