(06 photos) : Y en a marre veut instaurer une carte d’identité Sénégambienne pour faciliter…

Les mouvements citoyens et organisations de société civile gambiennes et sénégalaises se sont réunis du 1er au 4 mai 2018 à Dakar, dans le cadre des activités du programme MBOKA SENEGAMBIANS. Reconnaissant que de nombreuses initiatives et actions ont été menées par le passé, sur la base des valeurs, de la culture et les histoires communes pour instaurer une Sénégambie forte, ces organisations ont réfléchi et discuté sur : « Quelles passerelles citoyennes pour la construction d’une Sénégambie forte ? ».

Les résultats de ces échanges ont, d’une part, mis en avant l’intégration en Sénégambie, à travers divers aspects que sont : la paix et la Sécurité, l’économie et la corruption, les migrations et mobilités,  la culture… D’autre part, ils ont permis de lister toutes les formes de contributions que les organisations peuvent apporter pour consolider cette dynamique Sénégambienne.

Des contributions spécifiques, à utiliser de manière complémentaire, qui permettront d’aboutir à des changements sociaux et politiques bénéfiques à l’intérêt général des Sénégambiens. Conscients de l’importance de travailler avec nos Etats pour atteindre cet objectif, ces mouvements ont décidé de mener les actions suivantes : Créer une base de données commune pour recenser les identités des Sénégambiens,  établir une « task force » des parlementaires sénégambiens pour représenter la voix et défendre les intérêts des Sénégambiens au niveau continental et international,  autoriser et participer à la mise sur pied de plateformes facilitant la communication entre les citoyens Sénégambiens et les gouvernements, instaurer des programmes d’éducation civique qui mettent en exergue la culture et l’histoire de la Sénégambie dans les contenus pédagogiques, dès le niveau primaire. Assurer la mixité de la police des frontières pour une meilleure collaboration, circulation, efficacité et une plus grande sécurité et réduire les formalités pour la circulation des personnes et des biens.

A cet effet, ils envisagent,  selon leurs moyens, de faire évolution la relation entre les deux (2) pays. Sur ce point, ils déclinent leurs objectifs en plusieurs points:

1- « Concevoir une carte citoyenne d’identité sénégambienne et un hymne sénégambien pour promouvoir la Sénégambie des citoyens, fixer un Senegambian day, un jour symbolique du rassemblement, de l’unité, de l’entente des deux pays, durant lequel sera célébré la relation fraternelle, rappelé et développé l’histoire de la Sénégambie.

2- Vulgariser et populariser l’esprit Mboka auprès des populations des deux pays, mais aussi à travers le monde, pour que tous un chacun s’approprie et s’implique dans cette initiative

3- Mener des actions et produire des outils qui répertorient les bonnes pratiques pour voyager en Sénégambie, l’histoire et les sites à visiter, leurs droits et leurs devoirs pour sensibiliser et informer les citoyens sur les attitudes à adopter dans l’environnement sénégambien.

4- Inclure les aspects liés à la paix et la sécurité, dans le programme de toutes les organisations de la société civile, peu importe leurs domaines d’intervention, organiser et consolider une coordination générale, inclusive et complémentaire des organisations de la société civile en Gambie et au Sénégal

5- Utiliser les réseaux sociaux pour vulgariser l’identité sénégambienne, permettre la communication, l’échange d’information entre et pour les citoyens, en temps réel.

6- S’investir dans la création d’un dialogue franc et sincère et le développement d’actions pour gommer les préjugés Promouvoir l’intégration sénégambienne, par le biais du sport et de la culture

7- Encourager l’organisation et la tenue de compétition sportive sénégambienne avec des championnats de football, de basket, de lutte….

8- Produire et réaliser des programmes et manifestations culturels Sénégambiens réguliers pour sensibiliser et mobiliser les populations (théâtre, films, festival, musique, foire, etc) Agir avec les acteurs privés et publics pour faciliter et internationaliser les échanges monétaires Créer des espaces et centres culturels fixes et mobiles de promotion de la Sénégambie.

 

9 COMMENTAIRES
  • charles

    NON NON ET NON SVP,REGLONS LES PROBLEMES SENEGALAIS AVANT TOUT DEJA AVEC LA CEDEAO ON COMPREND RIEN.LE SENEGAL A D’AUTRESCAS A RESOUDRE QUE DE FANTASMER.VOUS DEVEZ NOUS DIRE AUTRE QUE ÇA.

    • KING

      Qu’est ce vous proposez M.Charles ???
      Si tu passais par la gambie pour rejoindre la casamance tu sauras l’intérêt ce projet !!!
      maxala vous ne connaissez que Dkr et thiès !!

      • charles

        KING JE SUIS DE LA CASAMANCE ET JE SUIS UNE ROUTE DU CONTOURNEMENT.MEME JE M’EN FICHE.UNE ROUTE DAKAR-TAMBA-ET ZIG TOUTES SES REGIONS VONT FAIRE SE NOURRIR DE CE MOUVEMENT DE VOYAGEURS.MOI C’EST LE SENEGAL AVANT TOUT.

  • KING

    Qu’est ce vous proposez M.Charles ???
    Si tu passais par la gambie pour rejoindre la casamance tu sauras l’intérêt ce projet !!!
    maxala vous ne connaissez que Dkr et thiès !!

  • Rafna1

    Absolument d’accord avec toi Charles, il y a tellement à faire en interne avant de faire sauté les frontières…. l’Afrique est très loin d’être prête mais on aime les slogans creux et des combats qui ne convainquent qu’une minorité de soi-disant activistes….

  • Boy Zig

    J’ai passe deux jours pour traverser le fleuve Gambie. Les policiers gambiens nous traitent mal parce que nous sommes senegalais. C’est dur dur. A la frontiere de karang il faut passer 3h de queue a la police senegalsie pour des formalites d’empreinte et autres tracasseries. C’est du n’importe quoi.
    Vous restez dans vos salons et pensez que c’est aussi facile. Tant qu’il y aura des tracasseries de ce genre pour traverser les frontieres des pays membres de la CEDEAO rien ne bougera. Pour ceux qui veulent passer par Karang sachez que le ferry de Banjul ne fonctionne pas pour 3 jours, quandt au ferry de Farafeni, c’est une queue de plus de 700 vehicules avec de la corruption de tout genre, les senegalais sont les corrupteurs et les policiers gambiens n’attendent que ca. Un desordre indescriptible, une mafia ou le dernier venu peut passer conntre des especes sonnantes et …
    J’ai honte. je pense qu’il est temps d’unaugurer ce pont dont les travaux sont termines. C’est dur pour aller de Dakar a Ziguinchor par la Gambie. Des check-point tous les 10 km ou il faut donner 1000 F, c’est dur

  • Mandard dit Dédé du patio

    Ce raisonnement de rapprochement dénommé » Sénégambien » me semble digne d’intérêt.
    En effet, tout ce qui peut véhiculer entente et harmonie, union etc… c’est à encourager.
    J’irais plus loin, étant » Toubab résident » sur la Petite Côte.
    Il faut aussi une langue officielle apprise obligatoirement si on veut communiquer, se comprendre et de faire comprendre d’abord et avant tout ; donner une belle image au monde.
    Je suis même, si les gens qui ont cette ambition l’acceptent, prêt à m’asseoir autour de la table pour participer à cette construction.
    Merci de votre attention et de m’avoir permis de m’exprimer sur ce sujet ambitieux.

    • charles

      MANDARD,STP DU SERIEUX.ET SI TU ES TOUBAB ALORS ÇA VEUT RIEN DIRE.

  • Mamadou Baba ly

    Salutations

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