Zambie : Le président Hichilema alerte sur les conséquences de la suspension de l’aide de l’USAID
![Zambie : Le président Hichilema alerte sur les conséquences de la suspension de l’aide de l’USAID](https://senego.com/wp-content/uploads/2025/02/Zambie-Le-president-Hichilema-alerte-sur-les-consequences-de-la-suspension-de-laide-de-lUSAID_thumbnail.jpg)
Le président zambien, Hakainde Hichilema, a récemment mis en lumière l’impact potentiel de la suspension du financement par l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) sur le continent africain. Selon lui, cette situation devrait inciter l’Afrique à renforcer sa capacité à mobiliser et gérer efficacement les ressources locales.
Le chef de l’État zambien a souligné que les conséquences de ce retrait de fonds ne peuvent être sous-estimées. Il a appelé les nations africaines à prioriser l’efficacité et à réduire les dépenses inutiles tout en réorientant les ressources vers des secteurs cruciaux tels que la santé, l’agriculture et l’éducation.
Dans une déclaration relayée par les médias zambiens lundi, Hakainde Hichilema a affirmé : « Si la suspension du financement de l’USAID et des programmes de soutien connexes en Afrique était peut-être inévitable à un moment donné, notre véritable force réside dans la gestion prudente de nos propres ressources. »
Lors d’une rencontre avec Winnie Byanyima, directrice exécutive du programme commun des Nations unies sur le VIH (Onusida), Hichilema a exprimé cette opinion en marge d’un sommet de l’Union africaine qui s’est tenu dimanche en Éthiopie, selon Anadolu.
Il a été rappelé que l’USAID contribuait auparavant à plus de 800 millions de dollars par an pour des initiatives de santé maternelle et infantile. L’Unicef a mis en garde contre l’impact de cet arrêt de financement, avertissant que 2,5 millions de femmes et d’enfants pourraient perdre l’accès aux services médicaux vitaux.
De plus, les États-Unis étaient le principal donateur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, assurant plus de 1,5 milliard de dollars par an. Leur retrait menace les efforts ayant permis d’éviter 44 millions de décès dus au paludisme depuis 2000, tel que rapporté par Anadolu.