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Yarakh : Comment les policiers ont arrêté un trafiquant et saisi 28 kg de chanvre malgré une attaque à coups de pierres

Une opération de police menée vendredi dernier à Yarakh a tourné à l’affrontement, mais s’est soldée par un succès grâce au sang-froid et à la détermination des éléments du commissariat de Guinaw-Rails, dirigé par le commissaire principal Pathé Gaye.

Selon nos confrères de Seneweb, tout est parti d’un renseignement faisant état d’un réseau de trafic de chanvre indien dirigé par un certain A. Diop, pêcheur de profession, mais soupçonné d’être à la tête d’une activité criminelle d’envergure. Rapidement, les enquêteurs localisent le suspect aux abords de la gare TER de Dalifort. Pris en filature, il est interpellé en possession de cinq cornets de chanvre.

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Mais le plus impressionnant restait à venir. Escorté à son domicile à Yarakh pour une perquisition, les policiers découvrent dans sa chambre une importante quantité de drogue : 28 kg et 250 g de chanvre indien, accompagnée d’accessoires servant probablement à la confection de cornets (ciseaux, couteaux, plateau, papiers), renseigne Seneweb visité par Senego.

Alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à quitter les lieux avec leur prise, le suspect A. Diop donne l’alerte. En quelques minutes, des jeunes du quartier, visiblement acquis à sa cause, se ruent sur les policiers et les agressent à coups de pierres dans une tentative désespérée d’empêcher l’arrestation et la saisie.

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Malgré cette attaque brutale, les policiers ne cèdent pas à la panique. Faisant preuve de professionnalisme, de cohésion et de courage, ils réussissent à maîtriser la situation et à exfiltrer le trafiquant avec toute la marchandise illégale, au nez et à la barbe des assaillants.

Placée en garde à vue, la cible reconnaît avoir fait venir le chanvre depuis la Gambie. Il révèle également l’identité de son complice. Le parquet de Pikine-Guédiawaye, informé, a ordonné sa mise en détention pour trafic international de drogue, rébellion et association de malfaiteurs.

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2 commentaires

  1. Neu kou nekk nekk ci boppam

    C’est comme un ancien opposant ,la police voulait l’arrêter mais il a pris la jeunesse comme bouclier pour ne pas aller à la prison


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