Yankhoba Diattara : « L’avenir de Thierno Bocoum est dans le parti Rewmi »
Le départ de Thierno Bocoum continue de faire réagir observateurs et politiques. Une décision que le responsable national chargé de la vie cette formation politique (Rewmi), Yankhoba Diattara peine à digérer.
« C’est un départ qui nous surprend et qui nous fait très mal parce que Thierno a été un jeune frère très engagé aux cotés du président Idrissa Seck, mais aussi très apprécié pour ses qualités humaines et intellectuelles. C’est un jeune frère que nous apprécions beaucoup« , confie Yankhoba Diattara au journaliste de Walfquotidien.
Le responsable Rewmiste ne se décourage pas pour faire revenir Thierno Bocoum qui, selon lui s’est engagé dans une voie hasardeuse. « je pense que son avenir est encore dans le parti Rewmi et auprès du président Idrissa Seck, s’il croit à la destinée que nous partageons encore et à la même vision que nous avons pour ce pays dans l’intérêt exclusif du peuple Sénégalais, je pense que nous pouvons nous retrouver. Il peut y avoir frustration, je le comprends, mais ce n’est pas une raison pour quitter le Rewmi, » renchérit Yankhoba.
Pour lui, ce n’est pas le moment de « tourner la page et d’aller ailleurs » car le président Idrissa Seck est perçu comme la seule alternative face au régime de Macky Sall.
Thierno Bocoum est énième responsable de ce parti qui a claqué la porte après Omar Gueye, Pape Diouf, Awa Gueye Kébé, la liste est loin d’être exhaustive. Cette saignée risque d’affaiblir davantage le parti d’Idrissa Seck.
Le changement générationnelle par ici le jeunisme par là.
Tout ça c’est du pipeau. La France n’est pas le Sénégal et E. Macron a été élu par Pénélope et devant la folle Marine même un âne avait ses chances.
Trump a 70 ans, Xi Jinping a 64 ans, Shinzo Abe a 63ans, Ouattara a 75 ans, Paul Kagamé a 59 ans….La liste est longue.
Le jeunisme ne fait pas une politique. Les sénégalais doivent apprendre à être créatifs au lieu de copier éternellement la France.
Il faut tout dans un pays: des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes…des cadres, des ouvriers, des paysans, des pêcheurs…
Tout le reste n’est que littérature. On fait de la politique par conviction et pour le peuple. Pour l’ascension sociale, mieux vaut faire du business.