Coup de tonnerre en Gambie. Le président sortant, Yaya Jammeh, contre toute attente, vient de rejeter ce vendredi le verdict des urnes. Refusant ainsi la légitimité de Adama Barrow sorti vainqueur du scrutin du jeudi 1er décembre dernier.
Apeuré sans doute par les menaces de prison, Yaya Jammeh compte confisquer le pouvoir ou s’éterniser au pouvoir. Une douche froide et pour le Sénégal et pour la communauté internationale.
Face à cette nouvelle donne, quel serait le comportement du voisin le plus proche, le Sénégal? Qui du reste ne serait pas à l’abri avec le retour de Jammeh. Puisque le Sénégal, qui a été le premier pays à féliciter Adama Barrow, comptabilise en Gambie de milliers de Sénégalais.
Donc, au nom du droit de protection de nos compatriotes et au nom du droit d’ingérence communautaire, comme disait Dr Aliou Sow, le Sénégal doit être en alerte maximale pour qu’ en cas de besoin faire ce qu’il doit faire.
Aujourd’hui, la seule réponse à cette forfaiture pour Dakar, c’est de prendre ses responsabilités en dénonçant d’abord publiquement ce volte-face au niveau des Nations-Unies d’abord.
Notre pays ne sera pas seul dans ce combat. Il sera soutenu par la communauté internationale qui reconnaîtra sa légitime défense.
A l’instar de la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo qui a avait nié à Ouattara sa légitimité, une intervention énergique de la communauté internationale serait attendue pour remettre Jammeh à l’endroit. Une intervention soit au niveau de la Cdeao, soit au niveau de l’Union africaine ou encore de l’Onu.
Aujourd’hui, la lutte contre l’impunité s’internationalise. Hélas, l’ex-homme fort de Gambie, qui a raté le coche d’une sortie honorable, ne comprend pas cette nouvelle donne. Tant pis pour lui!
tuons ce dictateur point barre le senegal n a qu a reagir pour bouter cet imbecile hors du pays