Vol de bétail dans le Saloum : 280 têtes disparues au premier trimestre 2025

Avec le début de l’année 2025, le vol de bétail atteint des proportions inquiétantes dans la zone centre du Sénégal. En l’espace de trois mois, ce sont pas moins de 280 têtes de bétail qui ont été dérobées dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine, comme le rapportent nos confrères de Sud Quotidien.
Ces données ont été rendues publiques lors d’une rencontre tenue hier à la direction régionale de la légion de la gendarmerie à Kaolack, réunissant les acteurs de l’élevage ainsi que les associations dédiées à la lutte contre le vol de bétail. Comme l’a expliqué le lieutenant-colonel Alexandre Diouma Dione, commandant de la légion de la gendarmerie de Kaolack, parmi les 280 têtes volées, 187 ont pu être retrouvées. Cette opération a conduit à 83 arrestations pour des faits de vol, recel, complicité et abattage clandestin.
Cette réunion a servi de plateforme pour évaluer les succès et les défis persistants dans la lutte contre ce phénomène qui frappe durement les communautés rurales. Le lieutenant-colonel Dione a souligné l’importance de l’engagement des comités de lutte contre le vol de bétail, qui coopèrent étroitement avec les brigades de gendarmerie dans les trois régions. Il a affirmé que les résultats obtenus sont en partie dus à la vigilance de ces organisations faîtières, qui, telles des sentinelles, assurent une surveillance constante et alertent les services de sécurité en cas de besoin.
Cette information vient soutenir les efforts des forces de l’ordre et des habitants locaux pour enrayer un fléau qui accentue la pauvreté en milieu rural, comme le rapporte le site de Sud Quotidien.
Il ya quelques années, je voulais me constituer un petit cheptel n achetant tous les mois une velle (objectif me retrouver avec une vingtaine de vaches à la fin des deux ans), malheureusement, j’ai été découragé par mon cousin qui m’a dit qu’il ya beaucoup de vole de bétail et que ça allait être risqué. Donc j’ai finalement changé mon fusil d’épaule et mis ces sous dans mon champs d’orangers.