Visé par 3 plaintes, Khalifa Rappeur prend une forte décision…

Déféré au parquet, Khalifa Ababacar Khoureychi Ba, plus connu sous le nom de Khalifa Rappeur, fait face à des poursuites judiciaires à la suite de plaintes déposées par trois personnalités : Mame Boye Diao, maire de Kolda, Moustapha Sow, banquier, et Kinan Mehem, homme d’affaires franco-libanais.
Il est accusé d’avoir diffusé sur TikTok une série de vidéos contenant des accusations graves, des injures et des propos diffamatoires à leur encontre. Ces publications auraient causé d’importants préjudices à l’honneur et à la réputation des plaignants et de leurs entreprises.
Parmi ses propos, Khalifa Rappeur affirmait que Moustapha Sow avait contracté des prêts massifs auprès de l’État, le qualifiant de « l’un des plus grands voleurs de l’histoire du Sénégal ». Il désignait également Mame Boye Diao comme le propriétaire d’un luxueux immeuble à Mermoz, le traitant de « vampire foncier ». Quant à Kinan Mehem, il l’accusait d’avoir remporté un marché de 18 milliards FCFA entaché de surfacturations, évoquant notamment des cocotiers à 5 millions l’unité.
Face à la Division spéciale de la cybersécurité, informe le Soleil, il a reconnu ses propos, tout en justifiant sa démarche : « Mes publications sur TikTok avaient pour but, en tant que lanceur d’alerte et activiste, de défendre l’intérêt général du Sénégal. » Il affirme s’être appuyé sur des informations relayées par des rapports d’organismes de contrôle et des médias, sans toutefois pouvoir en produire des preuves concrètes lors de l’enquête.
Conscient des conséquences, Khalifa Rappeur a exprimé ses regrets et présenté ses excuses :« Je regrette cette méthode de dénonciation, surtout que la loi sur la protection des lanceurs d’alerte, évoquée par le Président de la République, n’est pas encore en vigueur. La prochaine fois, je changerai ma façon de communiquer. » Il s’est engagé à supprimer les vidéos litigieuses : « Je n’avais pas mesuré toutes les conséquences. Mais, avec du recul, je prends conscience de la nécessité de corriger cela et de procéder à la suppression des enregistrements visés. »
Il est poursuivi pour diffamation, injures publiques, collecte et diffusion illicites de données personnelles, provocation aux crimes et délits, et mise en danger de la vie d’autrui.
Imbécile,tu n’as même pas les couilles fils de pute