Violence dans les Daaras : Human Right Watch réclame des poursuites judiciaires…
La reconnaissance de la responsabilité des maîtres coraniques, auteurs d’ abus sur des enfants talibés . C’est là une exigence des auteurs du rapport conjoint entre Human Right Watch et la plateforme pour la protection des droits humains (PPDH). Entre 2016 et 2019, seize (16) enfants ont été torturés à mort. Les autorités ont été interpellées ce matin lors de la cérémonie de présentation du document à Dakar.
Traduction en justice des auteurs d’abus
Human right Watch et la plateforme pour la protection des droits humains, ont présenté leur rapport conjoint, qui en dit beaucoup à propos de la maltraitance dans les Daaras. Ils souhaitent la traduction en justice des auteurs de ces abus. « Entre 2016 et 2019, 16 enfants ont été violentés et torturés à mort. Le Rapport de Human Right Watch et la plateforme pour la protection des droits humains réclament des poursuites judiciaires contre les coupables d’abus sur les enfants talibés », a soutenu le coordonnateur du PPDH, sur Rfm.
Retard dans l’adoption de la loi sur les Daras
Mamadou Wone dénonce les abus à l’encontre des enfants talibés et fustige le retard dans l’adoption de la loi régissant les Daaras. Alors que celle-ci a été déjà présenté en Conseil des ministres
« C’est des cas de décès très graves, des incendies. Les enfants étaient attachés, enchaînés aux pieds avec des cadenas. Il faut encadrer par la loi, l’ouverture des Daaras. Qui est maître et qui n’est pas maître? Il y a ce projet de Loi, qui a été adopté en Conseil des ministres. Et jusqu’à présent, n’a pas été présenté à l’Assemblée nationale pour adoption », regrette-t-il.
Le Rapport qui fait polémique
A préciser que le rapport Human Right Wath documente le décès de 16 enfants talibés des suites de passages à tabac, d’actes de négligence ou d’une mise en danger par certains maîtres coraniques dans leurs écoles, appelées « daaras ». Le rapport documente également des abus perpétrés à l’encontre de talibés dans 8 des 14 régions administratives du Sénégal, dont 61 cas de passages à tabac ou d’abus physiques ; 15 cas de viols, tentatives de viols ou abus sexuels ; 14 cas d’enfants séquestrés, attachés ou enchaînés dans des daaras ; et un recours généralisé à la mendicité forcée et à des actes de négligence.
Enfants forcés à mendier
En tout, 63 des 88 talibés interrogés pour les besoins de ce rapport ont déclaré que leur maître coranique les forçaient à mendier jusqu’à ce qu’ils aient réuni une somme allant de 100 à 1 250 francs CFA par jour. Human Rights Watch et la PPDH ont observé des cicatrices ou des blessures sur les corps de plusieurs enfants qui avaient signalé des abus.
« Je n’aimais pas le Daara parce qu’on nous frappait tout le temps si on ne mémorisait pas les versets du Coran ou si on ne rapportait pas d’argent », a déclaré un talibé de neuf ans qui s’était enfui de son Daara à Dakar en 2018 pour échapper à la violence.
Ceux qui ne croient pas dépensent leurs biens pour éloigner les gens du sentier de Dieu.Or,après les avoir dépensés,ils seront pour eux un sujet de regret.puis ils seront vaincus,et tout ceux qui ne croient pas seront rassemblés vers l,Enfer
Bande de franc-maçons.
Si vous ne pouvez pas aider les daaras, laissez les en paix.
C vraiment douloureux , qu’attendez vous les autorités pour ce crime
le crime dont personne ne parle l’esclavage de ces enfants