Viol et pédophilie : « Que faire de tous ces détraqués sexuels qui… »

« La criminalisation du viol ne résoudra pas le problème », selon Sokhna Dieng Mbacké. Elle s’exprimait lors de la plénière à l’Assemblée nationale, ce lundi 30 décembre 2019. Les députés sont appelés à examiner le projet de loi n°20-2019 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant code pénal qui vise à criminaliser le viol et la pédophilie. Un projet salué par les associations féministes et qui n’emporte pas leur adhésion, vu les sanctions qui y sont prévues.

« Osons regarder la bête immonde dans les yeux…« 

 » Osons engager une discussion nationale, osons regarder la bête immonde dans les yeux. Osons changer de comportement, osons nous parler, osons en parler. Je prie du reste pour que le dialogue national, dans son volet sociétal, nous offre une tribune sans précédent pour faire face à notre démon… « , a réagi Cheikh Tidiane Gadio, premier à monter au créneau, lors de cette plénière.

« Criminaliser, durcir les peines, c’est bien, (…) mais…« 

Pour sa part, rapporte Dakarmatin, Sokhna Dieng Mbacké invite à « aller plus loin ».  En quoi faisant :« Criminaliser, durcir les peines, c’est bien, (…) mais ce n’est pas tout ». Elle invite à « agir en amont et a priori pour la protection sociale des femmes et des enfants. Les chiffres sont effarants et font froid au dos. »

« Que faire de tous ces détraqués sexuels qui…« 

« Un célèbre psychologue disait que la société sénégalaise est malade. (…) Cela va dans le sens du mea culpa national dont parlait mon précédent collègue. Que faire de tous ces détraqués sexuels qui violent même les bébés ? Ces êtres peuvent-ils être considérés comme des humains ? J’en doute… La criminalisation ne résoudra pas tous les problèmes. (…) Plus on criminalise, plus les gens sont enclins à faire (ces actes) », dit-t-elle, rappelant la loi sur le vol de bétails, alors que le fléau subsiste.

Elle demande, par la même occasion, de sensibiliser l’Ordre des avocats dans la défense des détraqués sexuels.

2 COMMENTAIRES
  • charles

    DES SOINS EN PSYCHIATRIE.IL Y’A OBLIGATION DE SUIVRE DES SOINS.

  • Mbengue Meïssa

    les fille doit s’abiès

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