Viol à Saint-Louis : Un Menuisier monte un maudit  coup à sa copine en  l’invitant dans une auberge…

Menuisier de profession, Z. Seck a montré qu’il n’est pas seulement ingénieux avec le bois. Pour abuser de sa copine C. Dione, il a monté un maudit coup en l’invitant dans une auberge avant de la violer. Reconnu coupable de viol, Z. Seck a été condamné par le tribunal à une peine de deux ans ferme.

Les jeunes amoureux Z. Seck et C. Dione se sont connus au courant de l’année 2020 et filent un parfait amour. Malheureusement, la relation s’est terminée au tribunal de grande instance de Saint-Louis.

En effet, le jeune Z. Seck est accusé de viol sur sa copine. Malgré les dénégations et les interminables explications tirées par les cheveux, il a été reconnu coupable des faits et condamné par le tribunal à deux ans de prison ferme.

Pourtant, Zal Seck, qui avait pris ses aises dans la famille de la jeune C. Dione, avait même promis de l’épouser. Mais en réalité, cette ouverture et cette gentillesse n’étaient que des subterfuges pour endormir les parents de la victime et pour mieux appâter la jeune fille. Après quelques mois de relation, Z. Seck propose à C. Dione de venir lui rendre visite chez sa mère, une invite que la jeune fille déclina. Loin de se décourager, quelques semaines plus tard, il revient à la charge pour cette fois-ci lui proposer une autre visite chez sa grand-mère, afin de la présenter à un membre de sa famille. Ne se doutant d’aucun plan de son amant, elle accepte la nouvelle invitation.

À la barre, C. Dione est revenue, dans les moindres détails, sur son déplacement jusqu’au viol qu’elle a subi dans une auberge à Bango. « Comme je ne connais pas bien le quartier de Bango, j’ai remis au chauffeur de taxi mon portable pour que Zal le guide. Mais arrivée sur les lieux, j’ai automatiquement eu des soupçons, parce que l’endroit n’avait rien d’une maison familiale », a-t-elle narré devant la cour. Avant de poursuivre que malgré sa grande surprise d’être piégée par son copain dans un lieu aussi étrange, elle le rejoint néanmoins dans une chambre de l’auberge. « On a discuté une trentaine de minutes avant que Zal ne commence à me faire des avances. Ce que j’ai rejeté, lui rappelant que je suis toujours vierge. Devant mon refus catégorique, il s’est levé et a fermé à clé la porte de la chambre avant d’exhiber son sexe pour que je le suce. Campant sur mon refus, il m’a poussée violemment sur le lit et a commencé à me déshabiller. Obnubilé par le désir de satisfaire sa libido par tous les moyens, Z. Seck a sorti un couteau et m’a étranglée de toutes ses forces pour que je ne puisse pas crier et appeler d’éventuels secours. Prise de peur et malmenée par mon bourreau, j’ai fini par céder et Zal Seck m’a sauvagement violée », a raconté la jeune C. Dione en versant de chaudes larmes.

L’accusé regrette son acte et implore le pardon

Après avoir commis son forfait et pour étouffer l’affaire, Zal Seck remet une somme d’argent et ordonne à sa copine de ne point raconter sa mésaventure à son entourage ou à une tierce personne.

Malgré les menaces brandies par Zal Seck, C. Dione se rend directement au commissariat central de Saint-Louis pour raconter aux limiers le calvaire qu’elle vient de subir dans une auberge à Bango. Au cours de l’enquête, les limiers découvrent que l’accusé avait donné un faux nom à la fille et à sa famille. Il se faisait appeler Lamine au lieu de son véritable nom Zal Seck.

Devant la cour, Z. Seck regrette son acte et demande pardon à la victime. Pour se tirer d’affaire, il jure par tous les saints qu’il n’a jamais violé C. Dione. Avant de soutenir que les relations sexuelles entretenues avec sa copine ont été consentantes. Des explications qui ont peu convaincu les juges.

D’ailleurs dans son réquisitoire, le procureur a souligné la constance des faits et a demandé l’application de la loi. Il a été suivi par la cour. Zal Seck a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme.

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