Victoire éclatante du parti UNIR lors des élections sénatoriales au Togo

Victoire éclatante du parti UNIR lors des élections sénatoriales au Togo

Au Togo, le parti Union pour la République (UNIR), actuellement au pouvoir, a remporté une victoire écrasante aux élections sénatoriales qui se sont déroulées le samedi 15 février. Selon les résultats fournis par la commission électorale nationale indépendante, UNIR a obtenu 34 des 41 sièges disponibles. Ce scrutin, marqué par le boycott d’une partie de l’opposition, a renforcé la domination du parti présidentiel.

Yago Dabré, président de la commission électorale, a précisé dans sa déclaration que, sur les 41 sièges attribués, le parti ADDI a obtenu un siège, tout comme l’UFC, tandis que le parti BATIR en a conquis deux, et CLE et « Le Togo Autrement » chacun un. « Les deux bisons » ont également remporté un siège. Ces résultats montrent clairement l’emprise d’UNIR sur la politique togolaise.

Kouigan Yawa, élue locale d’UNIR dans l’Ogou, a exprimé sa satisfaction face à cette majorité, soulignant le rôle majeur des conseillers municipaux et régionaux, pour la plupart affiliés au parti présidentielle, dans l’élection des sénateurs. Elle a déclaré : « Nous sommes moins de 2000 à avoir le privilège immense de contribuer à l’élection des sénateurs et donc à la mise en place du tout premier Sénat de notre pays. » Cette déclaration a été relayée par nos confrères du site Sud Quotidien.

La configuration actuelle du corps électoral étant favorable à UNIR, certains partis d’opposition, tels que la Dynamique de la Majorité du Peuple, avaient choisi de boycotter le vote. Bernadette Dabadji, conseillère municipale à Lomé, a exprimé ses réserves sur l’opportunité d’un Sénat dans le contexte institutionnel actuel du Togo. Elle a critiqué l’utilité d’une telle institution pour un pays comptant déjà des conseils municipaux et une Assemblée nationale.

Pourtant, tous ne partagent pas ce point de vue. Kondo Kodjo, conseiller municipal dans la commune de Golfe 7, a plaidé en faveur de l’expérimentation d’un nouveau cadre politique. Il a soutenu que « faire la politique autrement » pourrait faire avancer le pays vers de nouvelles perspectives.

De plus, Gilbert Bawara, ministre, a publié sur son compte X que la tenue de ces élections sénatoriales et l’installation imminente du Sénat marquent un pas significatif vers l’achèvement des institutions prévues par la Constitution de la cinquième République. Ce point de vue a également été rapporté par Sud Quotidien. L’AFP a contribué à la diffusion de ces informations.

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