Les élections législatives du 17 novembre prochain présentent une occasion précieuse pour organiser un véritable débat entre candidats. Un tel échange, impliquant les têtes de liste, est crucial pour permettre aux électeurs de faire un choix éclairé. Contrairement aux affrontements habituels par communiqués ou sur les réseaux sociaux, ce débat offrirait une plateforme pour comparer des visions et projets de société divergents.
En mars dernier, il était suggéré qu’un débat présidentiel pourrait élever la qualité des échanges politiques, sous la supervision du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). Toutefois, malgré certaines contraintes, le précédent des législatives de 2022 montre qu’un débat est possible, comme celui qui a eu lieu dans le département de Ziguinchor.
Avec des figures politiques majeures en lice, telles qu’Amadou Ba et Barthélemy Dias, l’événement pourrait marquer un pas important dans la construction démocratique du pays. L’objectif serait que l’électorat puisse juger par lui-même de la solidité des promesses faites.
Alioune Tine, de la Société civile, préconise un débat télévisé impliquant des acteurs politiques de premier plan comme Sonko et Macky Sall. Un tel débat serait complété par un fact-checking rigoureux pour vérifier la véracité des déclarations faites.
Bien que certains puissent juger l’idée naïve, et que des figures comme Ousmane Sonko aient pu auparavant éviter de tels échanges, le moment semble opportun pour un changement. La tenue de ce débat pourrait révéler des impostures et donner un aperçu des tempéraments politiques actuels.
En guise de dernier mot, une critique est formulée concernant l’utilisation de symboles politiques par des agents aux postes de péage, soulignant une confusion entre lieu de travail et propagande politique.