Le Sénégal va bientôt évaluer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels le pays est exposé. L’annonce a été faite par le Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan (MEFP), Cheikh Tidiane Diop, ce mercredi 07 septembre, au cours d’un atelier. « Il s’agit d’un exercice obligatoire qui incombe au pays évalué et qui doit intervenir avant l’évaluation proprement dite du système de lutte contre ces fléaux par les experts étrangers », a-t-il expliqué au micro de Senego.
Pour lui, l’évaluation nationale des risques que le Sénégal doit réaliser tout comme celle de sa politique globale de LBC/FT à la charge des experts internationaux nécessitent la mobilisation et l’implication de l’ensemble des acteurs. Cheikh Tidiane Diop a ainsi invité l’ensemble des acteurs nationaux à préparer ces exercices en s’impliquant activement et efficacement dans le processus d’évaluation. « C’est à cette condition seulement que toutes les informations permettant d’attester des progrès réalisés par notre pays dans la lutte contre la criminalité financière pourront être mises à jour et tenues à la disposition des évaluateurs et qui, plus tard, feront l’objet de publication à l’attention de la communauté internationale », a indiqué le représentant du MEFP, Amadou Bâ.
En ce qui concerne le cadre juridique de la Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, il a assuré que, au niveau du gouvernement, « toutes les dispositions sont prises pour l’adoption prochaine de la loi internalisant la directive communautaire ».