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Verdict de la Cour de la CEDEAO: Un Coup Dur pour la Justice et la Démocratie au Sénégal (Par Pape Alé Niang)*

Dans une décision récente, la Cour de justice de la CEDEAO a suscité de sérieuses préoccupations quant à son rôle dans le maintien de la justice et la protection de la démocratie. Le verdict semble donner une approbation tacite aux actions du président Macky Sall, en endossant la dissolution du principal parti d’opposition tout en fermant les yeux sur l’expulsion du leader de l’opposition.

La décision de la cour, telle que décrite par Maître Ciré Clédor Ly, semble accorder au président Sall une liberté totale pour réprimer l’opposition politique. En approuvant la dissolution du principal parti d’opposition et en négligeant de traiter les allégations de mauvais traitement de M. Ousmane Sonko, la cour risque de devenir un simple spectateur face à un gouvernement exerçant son pouvoir sur une mer de plaintes.

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Alors que les observateurs internationaux et nationaux ont suivi de près les événements au Sénégal, y compris le traitement inhumain signalé de M. Sonko et les obstacles placés autour de sa résidence, le jugement de la Cour de la CEDEAO envoie un message décourageant. Il laisse entendre que les dirigeants pourraient imiter les actions du gouvernement sénégalais et citer la décision de la cour comme précédent, potentiellement renforçant les régimes autoritaires.

Cette décision mine non seulement les principes de la justice, mais crée également un précédent inquiétant pour la région de la CEDEAO. Les dictateurs peuvent désormais exploiter ce jugement pour légitimer des mesures répressives sous prétexte de préserver l’ordre. L’incapacité de la cour à intervenir efficacement remet en question son rôle en tant que gardienne de la justice et défenseure des valeurs démocratiques.

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Malheureusement, le peuple sénégalais, une communauté résiliente et endurante, se retrouve à la croisée des chemins. Malgré être qualifié de martyr, il y a un appel à l’autodétermination, une détermination qui suggère que le peuple façonnera son destin. L’affirmation selon laquelle « Il vaincra ! » résonne avec l’esprit d’une nation refusant de succomber à l’injustice.

En conclusion, la décision de la Cour de la CEDEAO soulève des questions cruciales sur son engagement envers la justice et la démocratie. La communauté internationale doit examiner et réfléchir à ce verdict, exhortant la cour à reconsidérer sa position et à remplir sa responsabilité en tant que phare de la justice pour la région.

* Par Pape Alé Niang

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4 commentaires

  1. Abraham

    C ce qui arrive quand on s’implique dans des affaires de mœurs indignes d’un Futur Président, et, de surcroît, défie la République, appelle à l’insurrection, insulte tous ceux qui sont contre ou neutre. Au Sénégal, on ne peut pas vouloir marcher sur des cadavres et etre élu. Quant à ceux qui refusent de voir la vérité et, qui, pour des raisons électoralistes, s’agrippent à lui, il est temps de voir l’intérêt du Pays. Si vous pensez que vos elucubrations peuvent effacer tout le mal causé à ce Pays et ses citoyens, détrompez vous. Même sans le Pr SALL, nous voulons un PR democrate soucieux des intérêts du Pays mais ferme contre tout fauteur de troubles.


  2. Buur Saloum

    Après les élections nous sénégalais demandons la SORTIE DE NOTRE PAYS DANS CETTE CEDEAO. NOUS VOULONS COMPERER AVEC RESPONSABLES ET NON DES IRRESPONSABLES A PROFILES BAS


  3. IBG

    Ce qui se passe dans notre pays frise l indignation et dépasse l entendement des êtres humains épris de paix de justice et d honorabilite.

    Comment il est possible de comprendre dans une République,démocratique que l état se bat par l intermédiaire de l agent judiciaire de l état pour empêcher un citoyen d être électeur.

    Le rôle de l état c est d administrer d encadrer et de faire en sorte que chaque citoyen.et citoyenne de jouir de ses droits civils et politiques.Des droits sacrés à tel enseigne que ceux ci il n y pas si longtemps étaient laissés à l appréciation exclusivement du magistrat lequel le puisant dans l arsenal des peines complémentaires.La cour suprême quoi que l on puisse dire est une juridiction de normalisation pour combattre l injustice en se basant d abord sur son intime conviction.

    Sachant les motivations hors normes de l etat,la cour se devait de debouter l agent judiciaire,Depuis le règne de Nabadingui Sitole notre administration à fini de diviser les sénégalais.

    Il est aujourd’hui urgent que nos intellectuels se retrousser leurs manches pour organiser le ndeup de notre République .

    En attendant Sonko doit être fier de sa personne pour avoir donné la peur bleue à ce régime.

    Comme en.2000.je demande à l opposition et la société civile sérieuses et non corrompues d allez chercher ABDOULAYE BARHILY pour en faire le candidat de l opposition pour l unification et le rétablissement de l état de droit.


    • goss

      Très belle pensé émise, mais au Sénégal il n’y a plus eu d’état surtout d’état de droit depuis 2012.L’incompétence a value qu’une association de médiocres et autres malf….. occupent les premiers rangs dans l’administration afin d’obéir au médiocre en chef dans tout ses caprices et folies de faible d’esprit. Le civisme est devenu à la limite un délits devant ce ignares et leurs chef


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