Une réactualisation de l’analyse des besoins en préservatifs prônée dans la lutte contre le VIH

Une réactualisation de l’analyse des besoins en préservatifs est aujourd’hui nécessaire, a estimé vendredi le chargé de programme de l’organisation ‘’Society For Women ans Aids in Africa’’ (SWAA).

Le Dr Simon Hamabarukize justifie cela par le fait qu’en plus de la prévention contre le VIH/Sida, il convient de tenir compte des besoins pour la planification familiale et pour les infections sexuellement transmissibles (IST).

‘’Les analyses sur les besoins en préservatifs étaient faites seulement sur la base de la prévention contre le VIH/Sida alors qu’aujourd’hui, il y a deux autres raisons d’avoir des préservatifs : la planification familiale et pour la protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST)’’, a expliqué le Dr Hamabarukize.

Il était interrogé par l’APS en marge d’une consultation régionale pour l’accélération de la programmation des préservatifs en Afrique de l’Ouest et du Centre, clôturée vendredi au siège du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS).

Il s’agit aujourd’hui de ‘’mener un plaidoyer pour trouver des ressources pérennes auprès de l’Etat, des bailleurs, du secteur privé pour le repositionnement des préservatifs dans la lutte contre le Vih mais également pour la planification familiale et la prévention contre les IST’’, a-t-il souligné.

‘’Le repositionnement des préservatifs est nécessaire, parce qu’il n’est pas bien utilisé, alors que c’est l’un des moyens de prévention contre les grossesses non désirées et contre la propagation du VIH, surtout chez les populations clés, comme les travailleuses du sexe et les homosexuels’’, a ajouté Dr Hambarukize.

Au Sénégal, près de 15 millions de préservatifs sont distribués par an au Sénégal, les préservatifs masculins sont gérés aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Au niveau du public, ils sont destinés à la lutte contre les IST/Sida par le biais de la Division sida, à la contraception et à la double protection par la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE) dans le cadre de la planification familiale.

Par contre, il existe aussi au Sénégal des préservatifs qui sont utilisés dans le secteur privé pharmaceutique via les grossistes privés et qui ne sont pas du marketing social.

Aps

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