Une guinéenne de 45 ans condamnée à 5 ans de prison pour détention et trafic international de drogue

Une guinéenne  de 45 ans condamnée à 5 ans de prison pour détention et trafic international de drogue

Ciré Keïra, une guinéenne et mère de famille âgée de 45 ans, a été jugée et condamnée à 5 ans de prison ce mardi 3 décembre 2024  par le tribunal de première instance de Mafanco pour détention et transport international de drogue à haute teneur de cocaïne. Interpellée en mai 2024 à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré avec 7,4 kilogrammes de cocaïne dans sa valise, la dame était en partance pour le Maroc.

A la barre devant le tribunal, elle a rassuré que la cocaïne pour laquelle elle a été prise ne lui appartient pas.

  » Je souffre de douleurs articulaires depuis des années.  Vu que je n’arrive pas à trouver de bon traitement ici, ma petite sœur a proposé de me payer un billet d’avion pour le Maroc afin d’y avoir un bon traitement. C’était la première fois que je voyageais, je suis une vendeuse de riz à Sonfonia-Samatra, je ne comprends pas français. C’est au lieu d’emballage de valise que j’ai rencontré cette dame Sacko à qui appartient la drogue. Elle m’a parlé français pour un début. J’ai dit que je ne comprenais pas puis, elle m’a parlé malinké. Elle m’a demandé où je vais? J’ai dit au Maroc pour le traitement. Elle m’a dit qu’elle a des colis pour sa maman, d’envoyer pour elle. J’ai dit que je ne connaissais personne là-bas. Elle a dit qu’elle va me prendre en photo et envoyer à sa mère et que celle-ci va m’accueillir à l’aéroport.  J’ai accepté. Elle a ouvert son sac, il y avait des habits, des cubes Maggi, des chaussures à l’intérieur. Ma valise était presque vide. Elle a mis mes habits dans sa valise pour ne pas que j’ai trois valises. Je ne savais pas qu’il y avait quelque chose là-bas. Elle a payé 40.000 francs pour l’emballage. C’est lors du scanne des bagages qu’ils m’ont interpelée et je l’ai vu s’éloigner de moi à grande vitesse.  J’ai beau dire que le colis ne m’appartenait pas, personne ne m’a cru  » , a-t-elle expliqué.« 

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