Unacois-jappo: Accusé d’avoir fui la police, Idy Thiam refait surface et apporte des éclaircissements…

Le feuilleton au sein de l’Unacois est loin de connaitre son épilogue. Le président de l’Unacois-jappo, Idy Thiam et Alla Dieng (accusé de vouloir usurper la fonction de président de ladite association) se sont lancés dans une « bataille médiatique » sans précédant. « Idy Thiam recherché par la police« , ce titre a fait la une de bon nombre de journaux de la place. Fausse information selon le principal concerné qui a convié la presse, ce jeudi 08 août, pour apporter des précisions.

« Il a été informé hier. Il n’a même pas écouté la presse parce qu’il était en mission et prenait part à l’inauguration de la chambre de commerce de Kaffrine, lundi. Mardi était férié, il en a profité pour aller présenter ses condoléances à Touba où il a passé la journée. Hier à notre grande surprise, pas mal de membres ont lu et entendu dans la presse que le président Idy Thiam est activement recherché et qu’il aurait même été recherché dans ses trois maisons à Dakar, où on n’a pas pu le trouver. Ces propos sont mensongers« , peste le Dr Assane Ka, le Vice-président et chargé de la Communication de l’Unacois-jappo.

Ainsi, ce serait au moment où l’accusé, Idy Thiam, a eu écho de ces informations, c’est à dire de sa convocation, qu’il aurait annulé tous les rendez-vous qu’il avait à Touba pour venir à Dakar afin répondre à la convocation de la police, et apporter des éclaircis. « Je pense qu’il est animé de bonne volonté car, tout citoyen, quand il est convoqué par notre justice, son devoir est de répondre et non de détaler comme un lâche« , renchérit e Dr Assane Ka, avec à ses côtés, le président Idy Thiam.

Donc, après avoir répondu, hier, aux limiers, aux environs de 15h30 jusqu’aux alentours de 22h, ils ont jugé nécessaire de tenir une réunion « d’urgence » pour, d’après le chargé de communication de l’Unacois-jappo, continuer à défendre les intérêts des membres de l’Unacois, mais surtout faire part des dessous de cette convocation qui, selon eux, n’était qu’une « convocation de complaisance » pour avoir des informations sur les déclarations « très fondées » justifiées par des documents.

« Étant donné que l’Unacois est une institution légalement constituée avec un récépissé. Et dans un pays, une organisation avec un nom ne peut détenir qu’un seul récépissé délivré par le ministère de l’intérieure. Donc cette documentation a été fournie à la police. Mais aussi la protection par l’organisation africaine de propriété intellectuelle (OAPI) qui se trouve à Yaoundé au niveau de laquelle l’Unacois a payé des droits pour protéger son logo et le nom de l’Unacois jappo ont été présentés au commissaire du Point E« , a expliqué le Dr Assane Ka.

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