Un Conseil Constitutionnel trop politique, ça suffit! (Par Pr Amsatou Sow Sidibé)
Le Droit sénégalais est en agonie. Il est poussé vers une mort certaine. Vive le Droit sénégalais.
Le système juridique sénégalais, à l’épreuve des élections a véritablement perdu de sa superbe. La politique politicienne est passée par là. L’inquiétude des juristes, des régulateurs sociaux, des protecteurs de la stabilité et de l’intérêt national paraît totalement justifiée.
Comment la justice sénégalaise a-t-elle pu concevoir que des règles absolues (respect du nombre de parrainages, de la parité) aient été piétinées sous le nez et la barbe de nos juges, et au vu et au su du peuple sénégalais et du monde entier ?
Comment notre justice a-t-elle pu accepter qu’une liste d’électeurs échappe au principe de l’indivisibilité et se fasse scinder en deux, la liste majoritaire devenant indépendante de la liste des suppléants ? On est suppléant de qui ? Du néant ? Les mêmes questions sont valables s’agissant de la liste majoritaire déclarée valable en dehors des suppléants. Quelle est la raison d’être des suppléants ?
Quelle expression décrit mieux cette situation que : « charabia épouvantable« .
Notre justice ne doit pas perdre la conscience de sa responsabilité première et grave de régulation sociale, de l’instauration de la stabilité et de la protection de l’intérêt national. C’est le fondement de la règle de Droit.
Dura lex sed lex. La loi est dure mais c’est la loi. Que dire de la jurisprudence qui vient de nous être servie ?
C’est un précédent dangereux pour le présent et pour l’avenir.
Un Conseil Constitutionnel trop politique, ça suffit. Les Assises nationales avaient suggéré la création d’une Cour constitutionnelle, véritable juridiction tenue de dire le Droit, garante de la démocratie, du respect du Droit ainsi que des libertés individuelles et collectives.
L’urgence est signalée. La question que tout le monde doit avoir au bout des lèvres est : dans le contexte actuel, quelle légitimité aurait la future Assemblée nationale et quid de la stabilité du Sénégal ?
Et si on reportait les élections ?
Pr Amsatou Sow Sidibé Agrégée des Facultés de Droit, Titulaire de classe exceptionnelle
Le problème ce n’est pas la cour car si tu est disqualifié pour les législatives ok d’accord soit patient et va les attendre en 2024 ces tout et puis si le pain coûte chère nanale sombi si le riz coûte chère lekale thieré the khar . La patience est une armes et la précipitation est un indice.
Bailene fitna fitna woroule.
Bailene fitna fitna woroule.
ki mome na wakhe ak pape
DEUG REK MACHALAH CES DICTATEURS DE MERDE SANS VERGOGNE SONT LÀ QUE POUR LEUR PROPRE INTÉRÊT YEWOULENE CHÈRE JEUNESSE SÉNÉGALAISE VOTONS POUR LE CHANGEMENT MAQUIS SALLES ET SES VAUTOURS SONT LA QUE POUR LEUR PROPRE INTÉRÊT YEWOULENE
Cour ou conseil c’est ma même chose. Si l’on refuse de dire le droit, qu’est ce qu’on en peut?
Cour ou conseil c’est ma même chose. Si l’on refuse de dire le droit, qu’est ce qu’on en peut?
toute cette magouille viens du parti au pouvoir . qui ne veut pas du changement. macky sall ne veut pas partir c est clair
Mme envoyez une correspondance a vos pairs et vous aurez la réponse que vous méritez. Le professeur Mounirou Sy a fait des analyses pertinentes sur les recours avant que le conseil constitutionnel ne les rejette. C’est vous qui faites de la politique.
Merci madame la professeur.Si les conclusions des assises nationales avaient été appliquées,nous n’en serions pas là aujourd’hui. la seule solution qui vaille,c’est la suspension des élections et de reprendre tout à zéro.
donne nous les sénégalais paix