Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi la tenue d’un nouveau cycle de pourparlers de paix avec la Russie. La rencontre est prévue en Turquie ce mercredi, selon des informations confirmées par Rustem Umerov, secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainien.
Volodymyr Zelensky a indiqué avoir discuté avec Rustem Umerov des préparatifs de cette réunion, ainsi que de la question d’un échange de prisonniers. Plus de détails sont attendus ce mardi.
Discussions au niveau des dirigeants
S’adressant aux ambassadeurs ukrainiens à Kiev, le président Zelensky a souligné l’importance de ces discussions. Il a insisté sur le fait que des discussions véritablement efficaces ne peuvent avoir lieu qu’au niveau des dirigeants nationaux. Il a également exhorté les diplomates à s’assurer du soutien de la communauté internationale pour ce format de négociation.
Priorités diplomatiques de l’Ukraine
En amont de ce troisième cycle de négociations, Volodymyr Zelensky a rappelé les priorités diplomatiques de l’Ukraine. Parmi celles-ci figurent l’élargissement des sanctions internationales contre la Russie, l’acquisition de nouveaux systèmes de défense antiaérienne et l’augmentation de la fourniture et du financement des drones.
Le président ukrainien a également mentionné l’importance des partenariats de l’Ukraine, notamment avec la Turquie, dans le cadre de ce processus.
Contexte des négociations
Ce nouveau cycle de pourparlers fait suite à des semaines de contacts diplomatiques entre les deux parties, facilités par les canaux turcs. La semaine dernière, Volodymyr Zelensky avait déjà évoqué la possibilité de ces négociations, soulignant que Kiev était prête à organiser une réunion au niveau des dirigeants.
Les deux premiers cycles de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine se sont tenus à Istanbul le 16 mai et le 2 juin. Lors de ces derniers pourparlers, les deux parties ont convenu d’échanger des prisonniers de guerre, en donnant la priorité aux plus jeunes et aux plus gravement blessés, et de restituer les dépouilles de 6 000 soldats de chaque camp.