Le Ministère turc des Affaires étrangères a vigoureusement réagi mercredi suite à l’intrusion d’un membre du gouvernement israélien sur l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Dans une déclaration, ils ont dénoncé cette incursion comme une « provocation dangereuse ». Cette réaction a été publiée sur le site de nos confrères d’Anadolu.
Visant Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, le ministère a accusé ce qu’il appelle les « complices » du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ces actions seraient, selon eux, destinées à « exacerber les tensions dans la région ». Ben-Gvir, affilié à l’extrême droite israélienne, aurait pénétré dans la mosquée en compagnie d’un groupe d’Israéliens, escorté par des forces de police.
Cette visite a provoqué une vive réaction dans le monde arabo-musulman. Dans le même temps, la Turquie a critiqué l’extension des opérations militaires israéliennes à Gaza et la poursuite des activités de colonisation en Cisjordanie, qu’elle perçoit comme une « nouvelle preuve du mépris d’Israël pour le droit international ». Ces accusations ont été rapportées par nos confrères de l’agence Anadolu.
Ankara appelle la communauté internationale à une « position ferme » pour protéger les lieux saints et contrer les provocations. Ils insistent pour mettre un terme à l’occupation par Israël et à son expansion territoriale. Ces positions fermes illustrent l’inquiétude grandissante face aux développements actuels dans la région.
