Malgré les actions controversées commises par le Hamas, la Tunisie maintient son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Elle se distingue ainsi de son voisin, le Maroc, qui s’est rapproché d’Israël ces dernières années.
La Tunisie est reconnue pour son engagement historique envers la Palestine. Comme source d’inspiration pour sa diplomatie active, elle a été l’un des premiers pays à reconnaître l’État de Palestine en novembre 1988. Son soutien s’est exprimé par le biais de déclarations officielles, d’actions diplomatiques et de contributions humanitaires. Elle a également plaidé pour l’adhésion de la Palestine à l’ONU.
Dans le conflit actuel déclenché par l’attaque du Hamas, la Tunisie n’a pas modifié sa position. Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, a déclaré : « La Palestine n’est pas un dossier ou une affaire dans laquelle il y a un plaignant et un défendeur. Il s’agit du droit du peuple palestinien qui ne peut être prescrit ou annulé par l’occupation sioniste. » Il a ainsi critiqué la position modérée de la Ligue arabe.
Le président Kaïs Saïed a régulièrement réaffirmé le soutien « total et inconditionnel » de la Tunisie au peuple palestinien, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour mettre fin à l’occupation israélienne.
La Tunisie soutient inconditionnellement la cause palestinienne et s’oppose fermement à l’occupation israélienne et à la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Selon elle, le Hamas n’a pas déclenché le conflit, mais a résisté aux agressions d’Israël sur Gaza. Toutefois, la position tunisienne reste unique, même si de nombreux pays, notamment arabes, ont condamné les attaques israéliennes contre la bande de Gaza et ont appelé à un cessez-le-feu. Ils ont également exprimé leur soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale.