La réélection de Vladimir Poutine avec un score dominant de 87% a fait l’objet de réactions partagées sur le plan international. Dirigeant incontesté depuis 2000, Poutine continue sa gouvernance à la suite d’un scrutin qui lui attribue une victoire retentissante. Ella Pamfilova, à la tête de la commission électorale centrale de Russie, a déclaré que 76 millions de votants, sur un total de 112 millions, ont plébiscité le président en exercice.
Malgré cette victoire, la légitimité de l’élection a été remise en question par les membres de l’OTAN. La France, entre autres, a exprimé des réserves quant à la conformité du processus électoral avec les standards d’une élection libre et démocratique, tandis que d’autres ont jugé le scrutin inéquitable. En contraste, des nations du Sahel Central ont affiché leur soutien à Poutine, saluant sa réélection sur le réseau social X.
Le Sahel central, actuellement engagé dans un rapprochement avec la Russie à des fins sécuritaires, a vu ses dirigeants militaires féliciter Poutine avec enthousiasme, soulignant par là-même l’alignement de leurs intérêts stratégiques avec le Kremlin.
Ce renforcement des liens diplomatiques et sécuritaires entre la Russie et les pays tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger marque un pivot significatif, ces derniers cherchant un nouvel allié face à la menace terroriste et réduisant ainsi leur coopération traditionnelle avec la France et les États-Unis.
