Transformation des Produits locaux : Des femmes des 14 régions outillées

Le groupe (Amdi) African Millénium Development Institute à travers son institut Amdi Agro Industries a procédé, hier, à la remise des diplômes aux participants à la formation «en Harmonisation des Procédés – Innovation et Labélisation».

Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du Programme de Développement Economique Communautaire. Financé par le Corps de la paix, l’objectif du projet est de renforcer davantage les capacités des acteurs locaux notamment, les femmes transformatrices. Selon le Directeur d’Amdi Agro Industries, Aliou Ba, la mise à niveau est devenue une exigence dans le monde d’aujourd’hui. Ainsi, il estime que cette formation va permettre aux vingt-cinq bénéficiaires dudit programme de pouvoir s’aligner au niveau des standards agro-alimentaires.

« L’intérêt de cette thématique vient à son heure. Au moment où on parle des accords. Aujourd’hui, nos transformateurs et transformatrices ont besoin de travailler sur des standards qui va leur permettre d’être présent dans les grandes surfaces comme tous les autres produits qui viennent de l’extérieur », a-t-il relevé. En effet, ce programme vise également à promouvoir la valorisation des produits agricoles et forestiers par la transformation, le conditionnement et la conservation.

Cependant, il s’agit d’une stratégie qui nécessite la maitrise des techniques de transformation mais aussi l’influence des procédés sur la qualité des produits élaborés par les membres du groupe des acteurs locaux en transformation des fruits et légumes et produits forestiers. « Nous avons abordé la thématique de l’innovation et de labélisation. Dans le monde d’aujourd’hui, il faut se mettre en permanence à niveau. C’est l’amélioration continue », a-t-il souligné. Pour sa part, Garmy Mané, bénéficiaire de la formation a reconnu l’importance de cette formation dans le développement de leurs activités. « C’est une formation qui est très importante. Notre objectif f a été atteint.

Parce que, les femmes avaient l’habitude de travailler de façon très dispersée. Cette formation nous a servi dans la mesure où nous avons acquis d’autres expérience relatives à l’harmonisation des procédures, l’innovation et à la labélisation qui posaient aux femmes un véritable problème », a-t-elle témoigné.

En outre, ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme Usaid « Feed the Future » devrait de participer à l’amélioration de la sécurité alimentaire au Sénégal, du programme de lutte contre la pauvreté et de générer de revenus sûrs pour le plus grand nombre, les activités de transformation des produits agricoles et forestiers.

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