Kaolack : un appui conséquent pour l’autonomisation des femmes

Kaolack : un appui conséquent pour l’autonomisation des femmes

La ville de Kaolack a récemment accueilli un événement d’envergure autour de l’autonomisation économique des femmes, orchestré par le comité de pilotage de la Foire internationale de Kaolack (Fika). Le lundi 3 février, le ministre de la Femme et des Solidarités, Maïmouna Diëye, accompagné d’un représentant du ministère de la Microfinance et des Économies solidaires, a présidé une journée dédiée à ce thème crucial. Parmi les personnalités présentes, le maire de Kaolack, Serigne Mboup, a souligné les dispositifs mis en place pour impulser une dynamique entrepreneuriale féminine.

C’est au cœur de cette rencontre que le Profem, un programme de promotion initié par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (Cciak), a été mis en avant comme un levier central. Conçu pour encourager la création de petites et moyennes entreprises portées par des femmes, ce programme vise à générer des ressources et des emplois, tout en contribuant à la souveraineté alimentaire du pays. Selon nos confrères de Sud Quotidien, Profem cherche à faire évoluer ces initiatives de la simple production à la transformation des ressources locales.

Des subventions significatives ont été allouées pour soutenir ces projets, comprenant 100 millions de francs destinés aux équipements de transformation et 50 millions de francs pour les fonds de roulement. À ce jour, le programme affiche un taux de remboursement impressionnant de 94 %. Bien que cette initiative en soit encore à ses débuts, elle commence déjà à montrer des résultats prometteurs.

La journée a donc également permis aux participants de rapprocher les efforts locaux avec la stratégie gouvernementale de transformation, assurant ainsi le renforcement et la continuité des actions entreprises par des organisations de femmes entrepreneures. Une enveloppe supplémentaire de 100 millions de francs, mise à disposition par Serigne Mboup, vient en appui à ces efforts, en attendant une contribution de l’État pour accompagner ces femmes sur la voie du progrès, selon Sud Quotidien.

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