Transfert de l’Aéroport LSS: Ces 3000 travailleurs qui risquent de perdre leur emploi…

Le transfert de l’Aéroport LSS risque de se transformer en cauchemar pour les Acteurs de la Plateforme de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor (Apas). En assemblée général ce jeudi 5 octobre, ces 3000 travailleurs ont exigé « un transfert pour tous » au démarrage du nouvel aéroport, pour assurer l’emploi des Sénégalais. 

Le projet de transfert de l’Aéroport L.S.S à l’AIBD suscite l’anxiété et l’angoisse chez les acteurs de la Plateforme de l’Aéroport L.S.S( Apas). Ces  travailleurs des entreprises de l’Aéroport se disent inquiets pour leur avenir à l’Aibd, car l’Etat du Sénégal a décidé de confier la gestion de l’aéroport de Diass à une société unique qui aura l’exclusivité sur la prise en charge au sol.

Une décision qui perturbe l’Apas d’autant plus que certaines entreprises risquent de ne pas être transférées à Diass. Raison pour laquelle, les acteurs exigent à ce que toutes les entreprises  actuellement en activité  à l’Aéroport L.S.S soient transférées à Diass avec  la conservation des emplois, des anciennetés et des avantages.

Selon ces travailleurs, ce sont les entreprises sénégalaises qui doivent assurer leurs emplois et non des  entreprises étrangères qu’elles soient turques ou françaises. Ils estiment que « l’Etat du Sénégal veut tuer les deux dynamiques sociétés sénégalaises au profit d’une société sans diplôme, sans certification sans expérience ». C’est pourquoi, ils veulent « un transfert de Diass pour tous « et disent » oui à la concurrence des entreprises ».

Ces acteurs de la Plateforme comptent poursuivre le combat et envisagent de mener une marche ce lundi 9 octobre pour dire non à cette injustice dont ils sont victimes et à la liquidation des entreprises privées sénégalaises.

In fine, ces personnes déboussolées interpellent le président de la République, Macky Sall,  sur cette situation et demandent au ministre Maimouna Ndoye Seck de revenir sur sa décision.

1 COMMENTAIRE
  • mamadou sekou camara

    il faut que le gouvernement pense qu’il y a beaucoup de chômeurs

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