À l’approche des élections municipales et régionales fixées au 29 avril, le Togo est plongé dans une atmosphère politique tendue. Malgré l’interdiction du gouvernement, l’opposition togolaise prévoit de manifester les 12 et 13 avril pour dénoncer la récente modification constitutionnelle. Celle-ci a instauré un régime parlementaire, interprété par certains comme un moyen pour le président Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir.
D’après le média ‘Wakat Sera’, l’opposition, se sentant galvanisée, se prépare à ‘renverser la tendance’ dominante bleu et blanc de l’UNIR, le parti au pouvoir. Les appréciations divergent néanmoins, comme le suggère ‘Aujourd8 au Faso’, pour qui Faure reste ‘le maître des horloges’ du processus électoral togolais, questionnant la capacité de l’opposition à briser l’hégémonie du parti UNIR lors de ces législatives.
Il est également noté que quelques leaders de l’opposition, inspirés par des analogies avec le Sénégal, se préparent activement, conscients qu’une absence du terrain politique serait contreproductive. Leurs ‘armes’ politiques sont ainsi en cours d’affûtage, illustrant une volonté de participer pleinement à la vie démocratique du pays.