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Marche des Togolais à Dakar : l’opposition envoie un émissaire

Marche des Togolais à Dakar : l’opposition envoie un émissaire

La coalition des 14 partis de l’opposition togolaise a désigné Nathanaël Olympio, leader du Parti des Togolais, pour la représenter lors de la deuxième marche qu’organisent ses ressortissants vivant au Sénégal. Le rassemblement est prévu ce 23 décembre à 14 heures, à la place de l’obélisque à Dakar.

A Dakar, le représentant de l’opposition togolaise va rencontrer Alioune Tine, le Directeur du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Nathanaël Olympio prévoit rencontrer également d’autres figures l’opposition sénégalaise.

Par ailleurs, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et la diaspora togolaise vivant au Sénégal invitent « tous les acteurs de la société civile, les sympathisants du peuple togolais, la presse nationale et internationale à prendre part à cette grande manifestation pour réclamer le maintien de la paix au Togo », lit-on dans un communiqué parvenu à Senego dans lequel les deux entités se disent très préoccupées par la situation qui prévaut actuellement au Togo.

Le rassemblement de samedi prochain entend également réclamer l’aboutissement des réformes constitutionnelles au Togo, le vote de la diaspora et l’implication de l’Union Africaine, de la Cedeao et de l’Uemoa dans la crise togolaise.

Pour rappel, depuis le 19 août dernier, le climat politique est tendu au Togo où le gouvernement et l’opposition n’ont pas la même lecture de certains points de la Constitution. L’opposition demande à travers ses nombreuses manifestations le retour à la constitution togolaise de 1992, qui limite le mandat présidentiel et prévoit un scrutin à deux tours, et le droit de vote de la diaspora.

Le président Faure Gnassingbé a succédé à son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui a dirigé sans partage le pays pendant trente-huit ans, lors de la présidentielle de 2005 avec l’appui de l’armée, ce qui avait entraîné de violentes manifestations et une féroce répression.

Il a été réélu en 2010 et en 2015 à la faveur de scrutins très contestés par l’opposition.

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