En réponse à la montée des tensions liées au projet de révision constitutionnelle, le gouvernement togolais a fermement averti contre la propagation de fausses nouvelles et de discours calomnieux. Par la voix des ministres Mipamb Nahm-Tchougli, en charge de la Justice, et Calixte Batossie Madjoulba, responsable de la Sécurité, un appel a été lancé en faveur du respect des lois sur le partage d’informations.
Le communiqué conjoint, publié un dimanche, souligne l’essor inquiétant des ‘fake news’ via les réseaux sociaux, dans un contexte de débats politiques enflammés. Les autorités togolaises rappellent que toute infraction à ce sujet tombe sous le coup de la législation nationale, incluant des lois spécifiques à la cybersécurité et à la protection des données.
Les contrevenants, qu’ils soient auteurs ou complices de ces informations fallacieuses, se verront appliquer des sanctions sévères. Les ministres exhortent à la vigilance, insistant sur l’importance d’une vérification rigoureuse avant toute diffusion d’informations, tout en reconnaissant la liberté d’expression comme un pilier démocratique, mais qui demande à être pratiquée avec responsabilité.