Thierno Bocoum: « Si Me Sèye ne publie pas le document du protocole de Rebeuss, toute autre attitude n’est que mensonge continu »

La réaction ne s’est pas faite attendre. Suite à la sortie fracassante de Me Ousmane Sèye dans l’émission Grand Jury du Dimanche 10 juillet 2016, soutenant que le protocole de Rebeuss a bel et bien eu lieu, l’entourage de Idrissa Seck est monté au créneau.
Dans une note qu’il a envoyée à Senego, le chargé de communication de Rewmi, Thierno Bocoum, charge énergiquement l’avocat qu’il accuse de se dédire. En effet cette histoire de protocole de Rebeuss n’est que pur mensonge et Me Ousmane Sèye en personne l’avait reconnu avant de soutenir le contraire.
« A travers cette déclaration, les Sénégalais, longtemps tympanisés par cette histoire de protocole qui n’est qu’un mensonge, ont l’opportunité d’être édifiés une bonne fois pour toute. »
Sans porter de gants, M. Bocoum invite l’avocat à s’assumer s’il confirme ses dires: « Si Me Ousmane Seye souhaite sortir du lot des manipulateurs attitrés et recrutés pour mettre en exécution un gigantesque complot d’Etat, il a les moyens de se préserver en publiant le document, lui qui a déclaré en détenir une copie. Toute autre attitude n’est que diversion et mensonge continu. »
Soucieux de rétablir la vérité, le protégé de Idrissa Seck de rappeler un certain nombre de faits pour, dit-il, « éclairer l’opinion nationale et internationale ». Pour preuve, argumente t-il, : « les acteurs que Me Ousmane Seye a cités comme étant des témoins de la signature du document ont tous eu à parler, y compris lui-même et ont soutenu totalement le contraire de ces récents propos.
Me Pape Sambare Diop, lors de son audition à la Dic, le 5 mars 2007, avait clairement déclaré que le protocole de Reubeuss n’existait pas.
Me Nafissatou Diop Cisse avait, elle aussi, déclaré qu’il « n’existait pas de protocole puisque pour qu’il y ait protocole, il faut un accord écrit. Et l’accord n’a jamais existé. » (Face to face du 7 mars 2013)
Me Ousmane Seye lui-même avait déclaré sur le même plateau du Grand Jury, le 17 mars 2013 que « le protocole de Reubeuss était une invention de la presse sénégalaise » et qu’il « n’a jamais existé ».
Aujourd’hui, il change de vocable en parlant d’engagement pour maintenir une accusation qu’il avait réfuté avec force, dans un passé récent. »
Et de conclure en ces termes: « Jusque-là, les accusateurs de Idrissa Seck ne se sont jamais accordés sur les chiffres. 21 milliards, 74 milliards, 45 milliards ont été évoqués et encore…. N’est- ce pas là une autre preuve éloquente de leurs mensonges qui resteront tels jusqu’à l’extinction du Soleil… »
Le Président de la République Macky Sall, pourrait procéder, dès après les élections législatives, à son premier remaniement ministériel. Une promesse qu’il aurait même faite à quelques uns de ses proches. Selon certaines indiscrétions, il ne devrait pas faire, dans son prochain Gouvernement, avec des ministres issus du Parti «Rewmi» d’Idrissa Seck qui est resté, malgré la victoire de la coalition «Benno Bokk Yaakaar», un opposant à Macky Sall. Ainsi, Pape Diouf et Omar Gueye devront en faire les frais, d’autant que ces derniers dirigent des ministères super puissants.
Le Président de la République Macky Sall et son ancien collègue dans le Gouvernement de Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, ne sont pas de très grands amis, et cela se comprend. D’abord, parce que l’actuel Président a joué un rôle prédominant dans la débâcle du leader du Parti «Rewmi», qui voyait la politique en rose jusqu’aux instants fatidiques, qui lui ont valu un séjour carcéral. En plus, et plus loquace, l’ambition de ce dernier, de devenir le quatrième Président du Sénégal, après Me Wade, s’est estompée, avec cette montée fulgurante dans les audiences, les cœurs des Sénégalais et partant, dans les bureaux de vote de l’ancien Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale.
Lors de la campagne présidentielle, Idrissa Seck avait, on s’en souvient, exigé la lumière sur des deniers, gérés, à l’époque, par l’actuel président. Ce qui avait fait les choux gras de la presse. Ensuite, avec la bataille qui faisait rage contre la candidature de Wade, Idy avait, comme ses camarades des autres coalitions de l’opposition, traité Macky Sall d’homme pressé. « Celui qui veut construire une maison, en mettant le toit avant les murs, risque de voir tout s’effondrer sur lui », avait même ironisé Idy.
Fort de tout ce constat, les deux hommes avaient fait un semblant de paix, à l’entre deux tour, qui avait même été voulu plus par les journalistes et autres suiveurs de l’actualité politique, puisque le poids d’Idy, dans certaines régions, restait intact. Après sa victoire, Macky Sall n’a pas oublié son «ancien frère de parti», dans la distribution des postes ministériels. Mais, faute lourde ou erreur d’appréciation, Macky a confié à Pape Diouf et Omar Gueye, respectivement, les ministères de la pêche et des affaires maritimes et de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’urbanisme, des départements à rendement. On le sait, l’hydraulique et l’urbanisme sont des chantiers forts que les partenaires du Sénégal n’hésitent pas à financer. Pour ce qui est de la pêche, plus de 600 000 sénégalais qui s’y activent, avec les licences de pêches et autres rentrées de fonds subsidiaires.
Une situation qui n’arrange pas Macky Sall, qui risque de se retrouver, à l’issue de son premier mandat, face à un Idrissa Seck, fortifié de ses relations et des hommes qui composent son Parti. Selon des sources, le Président hésiterait, pourtant, à se séparer de ces deux ministres. Même si Macky Sall est devenu, en l’espace de ces quelques mois passés à la tête du pays, un as des revirements de situation.
Mamadou DIOUF
REWMI QUOTIDIEN
CHANTIERS DE THIES : Déclaration de Macky Sall en 2005. Il accusait Idy, Bara Tall et Salif Bâ de détournement de deniers publics
Nous avons décidé de sortir cette déclaration de Macky Sall pour ouvrir les yeux des sénégalais sur les errements de nos hommes politiques qui prennent les populations pour des moutons de panurge. Récemment, la presse a sorti la déclaration du Président Wade qui disait en 2007 qu’il ne pourra plus se présenter à une élection présidentielle. La presse avait également rappelé les propos du Maire de Thiès qui disait que Wade est son père. Les propos d’Ousmane Tanor Dieng sur l’élection ivoirienne ont été fortement relayés par les média.
Aujourd’hui, le leader de l’Apr rend visite à Bara Tall pour le soutenir dans son combat contre l’Etat. Mais les sénégalais doivent savoir qu’en 2005, c’est le même Macy Sall gonflé par le président Wade, qui avait accusé Idrissa Seck, Salif Bâ, Bara Tall et les autres entrepreneurs de détournement de deniers publics. Et c’est sous son magistère que Bara Talla a été emprisonné. Pourquoi Macky Sall alors premier Ministre, ne s’était pas opposé en 2005 à l’arrestation de Bara Tall ? Lisez les propos de Macky Sall en 2005… Il devrait lui aussi comparaitre dans cette affaire, lui qui était le Commissaire des Chantiers de Thiès.
Intégralité du discours de Macky sall à propos du rapport de l’Ige sur les chantiers de Thiés. C’était le mardi 26 juillet 2005 au Méridien Président devant l’ensemble des parlementaires et des ambassadeurs accrédités au Sénégal. Voici en intégralité, l’allocution prononcée mardi par le Premier ministre, Macky sall, suite à la déclassification du rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige) sur les chantiers de Thiès.
COMMUNICATION DE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE MACKY SALL
SUITE A LA DECLASSIFICATION DES RAPPORTS N°02/2005 ET N°14/2005 SUR LA VERIFICATION DES INVESTISSEMENTS REALISES DANS LA VILLE DE THIES DANS LE CADRE DE LA PREPARATION DE LA FETE DE L’INDEPENDANCE 2004
Je voudrais, en guise de propos liminaires, rappeler certains principes fondamentaux de la Constitution de notre pays, qui énonce : « Le Peuple du Sénégal souverain, conscient de la nécessité d’affirmer et de consolider les fondements de la Nation et de l’Etat …, affirme son attachement à la transparence dans la conduite et la gestion des affaires publiques ainsi qu’au principe de bonne gouvernance ».
Pour satisfaire cette exigence de notre Loi fondamentale, dans le respect, bien entendu, du principe de la séparation des pouvoirs, Monsieur le Président de la République, investi de l’obligation de respecter et de faire respecter la Constitution, a décidé de porter la teneur des rapports relatifs aux « Chantiers de Thiès » à votre connaissance, et à travers vous, à celle du Peuple sénégalais.
Comme vous le savez, le décret n° 80-914 du 5 septembre 1980 organisant l’Inspection Générale d’Etat, en son article 4 alinéa 3, dispose : « Les rapports des Inspecteurs généraux d’Etat sont transmis au Président de la République qui décide de leur sort et de la diffusion à leur donner ».
Consulté à cette fin, le Conseil d’Etat dont la Commission spéciale de l’Assemblée Générale Consultative s’est réunie le 22 juillet 2005, a rendu l’avis ci-après : « si les rapports de l’IGE devraient faire l’objet d’une publication, celle-ci ne peut s’opérer qu’en application d’une mesure de déclassification ».
Aussi, Monsieur le Président de la République a-t-il, par décret n°2005-671 en date du 22 juillet 2005, déclassifié les rapports n°02-2005 et n°14-2005, de l’Inspection Générale d’Etat, relatifs à la vérification des investissements réalisés dans la Ville de Thiès, à l’occasion de la préparation de la fête de l’indépendance 2004.
C’est pourquoi il me revient, en ma qualité de Chef du Gouvernement, de vous faire l’économie desdits rapports.
Mes propos seront articulés autour de trois points.
-Le premier porte sur le rappel du contexte qui a présidé à la décision du Chef de l’Etat d’organiser alternativement la fête de l’indépendance à Dakar et dans les chefs-lieux de région.
-Le second traitera des modalités d’exécution des travaux relatifs aux Chantiers de Thiès.
-Et enfin, dans un troisième point, j’aborderai les surfacturations constatées par le rapport des six experts indépendants commis par l’Inspection générale d’Etat, à propos desdits chantiers.
1. Rappel du contexte :
S’agissant du contexte, au cours du premier trimestre de l’année 2003, dans le souci de renforcer le niveau des infrastructures des capitales régionales, afin que celles-ci jouent davantage leur rôle de pôle de développement et de métropoles d’équilibre, le Président de la République avait décidé que désormais, la fête de l’indépendance devait être célébrée alternativement à Dakar et dans les capitales régionales, avec comme principal critère de sélection des régions concernées, la prise en compte de l’indice de pauvreté.
Sur la proposition de l’ancien Premier Ministre, il a été retenu de commencer par Thiès, qui, après Dakar, aurait l’armature urbaine la plus affirmée, en considération des délais.
Thiès représentait également, pour le Chef de l’Etat, une région pilote en matière de réformes administratives, notamment celles liées au processus de décentralisation.
C’est pourquoi le Président de la République avait bien voulu marquer son accord pour la mobilisation d’une enveloppe exceptionnelle de 20 milliards FCFA.
Le Chef de l’Etat fixa toutefois deux conditions :
1) l’enveloppe financière devait obligatoirement être tirée sur les ressources du budget national, ce qui excluait tout recours à l’emprunt.
2) son utilisation devait être faite de manière transparente et régulière.
A l’issue de cet arbitrage rendu par le Président de la République, il revenait donc au Premier Ministre, de concevoir et de faire mettre en œuvre le programme d’infrastructures Thiès 2004, en conformité des dispositions légales et réglementaires, notamment la Loi organique relative aux lois de finances, le Règlement général sur la comptabilité publique et le Code des marchés publics.
En cours d’exécution, Monsieur le Président de la République fut informé de la violation du cadrage qu’il avait fixé ainsi que de graves irrégularités dans le processus de conclusion des marchés afférents à ces investissements.
L’interpellation solennelle du Premier Ministre d’alors, par Monsieur le Président de la République, au cours du Conseil des Ministres tenu le 15 avril 2004, n’ayant pas permis de l’édifier sur les manquements supposés, le Chef de l’Etat décida de commettre l’Inspection Générale d’Etat, avec pour mission, la vérification du volume des investissements réalisés, les conditions de passation des marchés et d’exécution des travaux.
Pour l’IGE, il s’agissait donc d’une mission de vérification intégrée, dans sa triple dimension d’audit financier, de vérification de l’optimisation des ressources et de contrôle de conformité.
2. Modalités d’exécution des chantiers de Thiès :
A propos des conditions d’exécution des travaux, et j’aborde ainsi le second point de mon exposé, tel qu’il ressort des rapports de l’Inspection générale d’Etat et du rapport final des Experts, le coût global des Chantiers de Thiès se chiffre à 46.217.166.908 FCFA, à exécuter en deux (2) phases d’après les priorités du maître d’oeuvre.
Ce montant couvre 87 ouvrages ou chantiers exécutés par 37 entreprises signataires de 44 contrats, tous, de gré à gré, approuvés, notifiés et enregistrés.
L’on remarquera donc que des entreprises ont été adjudicataires de plusieurs marchés et que certains marchés concernent plusieurs ouvrages.
Je voudrais aussi, citant les rapports de l’IGE, apporter quelques précisions sur le concept de « grappes de convergence », qui bien qu’étant absent du droit budgétaire et financier sénégalais, est un outil de planification, donc qui n’a de sens que dans le cadre d’une démarche planifiée.
Utilisé à bon escient, il permet de rendre visible l’action du Gouvernement en faveur d’une localité, par la convergence planifiée et autorisée des actions d’investissement public.
Dans le cas d’espèce, comme le précisent les rapports de l’IGE, le concept a été dévoyé pour – je cite le rapport : – « servir de prétexte à un détournement autoritaire et illégal des crédits initialement autorisés par l’Assemblée nationale dans le BCI 2004, pour financer des programmes d’investissement destinés à d’autres régions » – fin de citation-.
En ce qui le concerne le Ministère de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, ont ainsi été reversées d’autorité au Programme Thiès 2004, des ressources d’un montant de 3 milliards FCFA, initialement destinées à la réalisation d’une Zone d’aménagement concerté ou ZAC à Tivaouane, ainsi qu’à l’aménagement de 6.100 parcelles en faveur des coopératives d’enseignants, conformément au Protocole d’accord signé le 8 mai 2003, entre le Gouvernement et l’Intersyndicale des Enseignants.
Pour le Ministère des Sports, le même montant de 3 milliards FCFA a été ponctionné d’autorité, sur les dotations inscrites au titre de ce département, dans le Budget Consolidé d’Investissement 2004. C’est ainsi que des infrastructures qui étaient prévues dans différentes localités du pays, n’ont pu être réalisées.
Il s’agit précisément de la construction ou de la réhabilitation de stades et autres infrastructures sportives, à Oussouye, Bignona, Matam, Vélingara, Sédhiou, Koungheul, Fatick, Gossas, Ziguinchor, Saint-Louis et Louga.
Venons-en à présent au dispositif de contournement de l’Assemblée nationale et du Président de la République.
Vous savez bien que c’est l’Assemblée nationale qui vote la Loi de Finances.
Entre une Loi de finances et le vote d’une Loi de Finances rectificative, l’article 15 de la Loi organique relative aux lois de finances, dit clairement que : « les virements de crédit conduisent à modifier la nature de la dépense prévue par la loi de finances. Ils sont autorisés par décret pris sur le rapport du ministre chargé des finances ».
Pour contourner le Président de la République, comme le confirment les Inspecteurs généraux d’Etat vérificateurs, le stratagème utilisé pour opérer la migration des crédits budgétaires votés et affectés à des emplois précis par l’Assemblée Nationale, vers d’autres destinations liées aux travaux de Thiès, a reposé essentiellement sur la technique de la « décision de versement ».
Ce dispositif a été sciemment mis en place pour substituer aux décrets de virements de crédits normalement soumis à la signature du Chef de l’Etat, des décisions de versement signées au niveau ministériel.
Ainsi, a-t-on pu passer, sans en informer le Président de la République, de l’enveloppe des 20 milliards FCFA fixée par lui-même, au montant global de 46.217.166.908 FCFA.
Il faudrait dire en même temps, que les 46 milliards FCFA de dépenses engagées pour le compte de l’Etat, constituent en réalité un programme d’investissements publics, non défini, non inscrit au PTIP et non autorisé par l’Assemblée Nationale, matérialisant un détournement des objectifs du Programme Triennal des Investissements Publics, pour mettre en œuvre un autre programme non planifié et sans autorisation parlementaire.
Je voudrais également dire que la totalité des marchés contractés dans le cadre de cette enveloppe de 46.217.166.908 francs CFA, ont été conclus par entente directe, en violation des dispositions du Code des marchés publics.
Vous me permettrez de vous communiquer la situation d’un marché spécifique, approuvé directement le 3 octobre 2003, par l’ancien Premier Ministre, relatif à certains travaux qui sont : la Voie de Contournement Nord (VCN), le Boulevard de Nguinthe et l’Avenue de Caen.
Selon les vérificateurs de l’IGE, ce marché, d’un montant de 14.847.280.358 FCFA, a été conclu de gré à gré et approuvé irrégulièrement, le 3 octobre 2003, par l’ancien Premier Ministre, en violation des dispositions du Code des marchés publics et du Règlement général sur la comptabilité publique.
En effet, l’article 1er du décret n°2003-701 du 26 septembre 2003, transférait le pouvoir d’approbation de ce type de marchés, au Ministre de l’Economie et des Finances.
Quant à l’article 10 du décret n°2003-101 du 13 mars 2003 portant Règlement général sur la comptabilité publique, il dispose que : « aucune dépense ne peut être engagée, ordonnancée ou payée à la charge de l’Etat et des autres organismes publics si elle n’a pas été prévue au budget de l’Etat et n’est pas couverte par des crédits régulièrement ouverts ».
Dans le cas de ce marché d’un montant de près de 15 milliards FCFA, directement approuvé par l’ancien Premier Ministre, aucune attestation d’existence de crédits n’avait pu être établie, parce qu’il n’y avait pas de couverture budgétaire pour les travaux à réaliser.
L’on remarquera que ce marché conclu par entente directe, a été signé le 3 octobre 2003. Il a reçu l’avis favorable de la CNCA le même jour, et il a été approuvé par l’ancien Premier Ministre, ce même 3 octobre 2003.
En réalité, il s’est agi d’un marché de régularisation parce que les travaux avaient déjà démarré depuis le 10 juillet 2003.
3. Surfacturations relevées par les Experts
J’aborde à présent le dernier point de mon intervention. Il concerne les surfacturations relevées par les Experts.
En ce qui concerne les aspects techniques de cette mission de vérification tels que la voirie, l’éclairage public, les aménagements paysagers, etc, l’Inspection générale d’Etat s’est attachée les services de six experts indépendants inscrits à l’Ordre national des Experts et Evaluateurs agréés du Sénégal.
Ils ont été choisis par le Conseil de l’Ordre dans le respect des critères fixés par l’IGE à savoir la compétence et l’absence de conflits d’intérêt.
Dans leur rapport, les experts ont relevé des surfacturations sur la presque totalité des marchés, c’est-à-dire, des écarts significatifs entre les coûts réels des travaux et les montants facturés à l’Etat.
Sur la première phase correspondant aux travaux devant intervenir avant le 4 avril 2004, pour des engagements d’un montant global de 40.618.568.848 FCFA, le coût réel des travaux a été évalué par les experts à 22.633.730.608 FCFA, soit une surfacturation de 17.984.838.241 FCFA.
Pour illustrer l’ampleur des surfacturations, je voudrais en citer des exemples.
Les experts disent que « le financement supposé de la Voie de Contournement Nord (VCN), – je rappelle qu’elle est d’une longueur totale de 10,6 km -, représente environ 79 à 80 km de route neuve revêtue de largeur totale de 7 m. Le même financement aurait pu permettre de réaliser trois (3) fois la route Sindia-Thiès longue de 26 km avec toutes ses contraintes de relief ».
Ils disent également que « le coût de la place centrale de Thiès assurerait la construction d’une cité de deux cents (200) logements économiques de type F3 sur terrain entièrement viabilisé ».
A propos de l’aménagement paysager de l’Avenue de Caen, les experts certifient que « cette opération aurait pu permettre la réalisation d’une dizaine d’ouvrages d’hydraulique villageoise, à raison de 75 millions par ouvrage (forage de puits + mini châteaux d’eau). »
Enfin, concernant l’éclairage public, selon les experts de l’Ordre national des Experts et Evaluateurs agréés, la surfacturation constatée sur ce marché de 986.271.325 FCFA, peut financer deux maternités entièrement équipées.
S’agissant du marché spécifique de 14.847.280.358 FCFA, les experts ont évalué la surfacturation à 8.099.337.207 FCFA.
Pour conclure, je dirais qu’en décidant de porter à votre connaissance, la teneur des rapports de l’Inspection générale d’Etat relatifs aux chantiers de Thiès, nous n’avons voulu que souscrire aux obligations conjointes d’information et de transparence.
Je voudrais également rappeler que l’une des normes fondamentales de vérification de l’Inspection Générale d’Etat, est le respect de la procédure contradictoire qui permet aux personnes mises en cause, de donner leurs versions des faits, lesquelles sont annexées aux rapports.
Ainsi, les deux rapports de l’IGE ont été communiqués à l’ancien Premier Ministre qui a transmis ses avis et observations aux Inspecteurs généraux d’Etat vérificateurs.
C’est après cela que les conclusions définitives ont été tirées.
Pour notre part, nous n’avons, et vous l’avez constaté, émis ni jugement, ni jugement de valeur, nous contentant de nous en tenir aux faits tels que constatés par les rapports de l’Inspection Générale d’Etat.
Je puis vous assurer, ici, que nous veillerons à ce que l’affaire des Chantiers de Thiès soit réglée dans un cadre républicain et de l’Etat de droit, qui consacrent clairement le principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs.
Laissons donc la Justice suivre son cours.
Je vous remercie de votre attention.
BIBS ,ne te fâche pas , essaies de faire le mis à jour te ton téléphone ou l’application senego pour voir qu’est ce que ça donne
ou especially notre justice ay responsable di takhalante ay milliard Lou takh doun leeral deug vraiment c domage
personne ne ce doute que Idrissa Seck est un grand voleur gaandii maamou saatheu leeu yallah boumou mousaa neeka president sii sunu reewmii
ne tombez pas pas dans la piège. Ces gens du pouvoir et les amis de Karim veulent étouffer le fameux DEAL INTERNATIONAL abouti à la livraison du colis dénommé KARIM. Boune fonto sénégalais. Bou DEAL bi sède
KEURGUI, c’est toi qui dis ceci, (d’abord la ou Idrissa Seck repond en disant qu’ il serait prevu de verser un acompte de 7 milliards ensuite 7 autres milliards pour financer la campagne de 2007, Me Seye a bien indique qu’ il s’ agissait dans un premier moment de verser 3 fois 7 milliards = 21 milliards. Dans un deuxieme moment, les 53 autres milliards)
keurgui, tu mens comme tu respires, tu présentes la chose comme si dans sa réponse idrissa avait avoué être d’accord pour ces 2 accomptes, je me demande même si tu as écoutés idrissa? d’autre part comment peux tu faire dire à me seye, lui qui dit n’avoir jamais entendu parlé de 74 milliards, qu’il restait 53 milliards, vous voyez le mensonge saute aux yeux, comment quelqu’un qui n’a jamais entendu parlé de 74 milliards peut il dire qu’après un versement de 21 milliards il doit rester 53 milliards? MAINTENANT COMME DIT THIERNO, Me SEYE DOIT LA VERITE AUX SENEGALAIS, QU’IL SORTE SON PROTOCOLE, PARDON,SON DOCUMENT ,et nous serons tous édifiés
rewande = toune guou tang
pire mensonge jusqu’à l’extinction du soleil. En 2011 notre président Idrissa Seck avait dit je cite: jusqu’à l’extinction du soleil personne ne verra quelconque franc ou biens d’origine illicite sur moi.
Les militants de Idy n ont qu â aller adherer à un autre parti.
mme si nous ne sommes pas dans une mme formation politique je partage vos propos mn frere
mme si nous ne sommes pas dans une mme formation politique ,je trouve logique ce que tu viens de dire.
Je ne vous lis plus .terminer .
sene go je desinstalle cette application d’autant que mes commentaires sont tout le temps filtrés .
Pour ne pas dire y en a marre de vous.
les politiciens au lieu de travailler pour ce qui peut améliorer et nous faciliter la vie nous embetent tout le temps avec leurs vielles histoires de vol détournement d’ailleurs c’est tout ce qu’ils savent faire. Nous en avons assez de vous pour bénéficier pas dire y en a marre.
Me Seye sortait le papier pour prouver la vrit.
Bonjour M. Bocoum
Vous dites ceci :
{ 2- Jusque là, les accusateurs de Idrissa Seck ne se sont jamais accordés sur les chiffres. 21 milliards, 74 milliards, 45 milliards ont été évoqués et encore…. N’est ce pas là une autre preuve éloquente de leurs mensonges qui resteront tels jusqu’à l’extinction du Soleil… }
C’ est pas vrai. Me Seye a ete on ne peut plus clair. D’ abord la ou Idrissa Seck repond en disant qu’ il serait prevu de verser un acompte de 7 milliards ensuite 7 autres milliards pour financer la campagne de 2007, Me Seye a bien indique qu’ il s’ agissait dans un premier moment de verser 3 fois 7 milliards = 21 milliards. Dans un deuxieme moment, les 53 autres milliards devaient etre verses selon un echeancier. Mais il a precise deux elements : – je ne peux divulguer ce que comporte le document authentique du fait des regles deontologiques – deuxieme point : il a donne une piste en disant au Journaliste de mener une investigation, a deux niveaux : prenez contact avec M. Papa Sambare, ensuite analysez la Decision de la Haute cour de Justice. Autrement dit, meme s’ il le refuse par la suite, la Decision de justice est gouvernee par l’ autre pan du Document Authentique qui contient un accord bien ficele. Il a eu honte, Me Seye, de devoir faire remarquer qu’ en definitive une decision de Justice a ete achetee comme dit le Journaliste » avec des especes sonnantes et trebuchantes « .
Ce qui importe pour les Senegalais est donc ceci : la confirmation des trois points suivants :
– la somme est bel et bien de 74 milliards ( car le journaliste lui a demande d’ ou venait cette somme, il a repondu ne pas le savoir…et il a renvoye a Samuel Sarr ). Donc il s’ agit bien du montant de 74 milliards ! Ensuite les 21 milliards representent le premier montant ou les trois premiers montants a verser entre 2005-2007, et le reste devrait l’ etre selon un echeancier bien defini et contenu dans le DOcument authentique et il n’ a pas voulu en parler. Il a demande aux Journalistes de faire l’ autre partie du travail, comme dans le journalisme d’ investigation
– deuxieme point confirme : les histoires de non lieu total, sur les affaires des Chantiers de Thies et sur l’ atteinte a la surete de l’ Etat etc ont ete negociees. Ce qui confirme par la meme que c’ est bien une grosse affaire d’ argent qui est au coeur de ce probleme.
– On s’ en fiche de savoir qu’ il a existe un Protocole de Rebeusse. Mais on nous apprend qu’ il y a bel et bien eu un accord. Et Idrissa Seck ne le conteste pas encore. Car il dit qu’ on me lise le Protocole en question ( le faux donc ) et je donnerai ma reponse. Au lieu de dire, comme en 2005, que ce serait une » abomination morale, » il a avoue qu’ il existe bien un Document authentique, mais pas celui brandi par la Presse.
Pourquoi donc n’ affirmerait-il pas simplement qu’ il a ete libere suite a une decision de Justice ? Pourquoi renvoyer aux fameuxe 60 milliards dans sa conference de presse ? En sachant que l’ autre pan de l’ Accord ne nous est pas connu, c’ est a dire l’ echeancier.
J’ avais suspecte ce mensonge en analysant ses propos sur le Document qu’ il aurait garde en lieu sur, tout comme l’ argent, qu ‘ il considere comme l’ argent du Peuple et non celui de Wade. Alors que ce sont les Arabes qui avaient offert cet argent au Senegal et il le dit a demi-mots dans le Cd lui et moi. A reecouter sur Archipo.
Repondre
Keurgui Juil 11, 2016 at 3:51
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A reecouter sur Archipo : ici donc
http://www.archipo.net/index/ecoute/6030
http://www.archipo.net/index/ecoute/6030
Repondre
Le griot de idy bou defoule wone sorti rekk ma rousse
de toute faon la peur s’installe dans le camp du pouvoir qui recrute les matres menteurs seye, kaba, nafissatou…ect. jusqu’ l’extinction du soleil vous avez menti et deug moye moudji. idrissa disait « on ne nettoie pas quand il pleut » maintenant les choses deviennent claires. idy a bien raison sur vous
🙁 Les gens comme Macky, Karim, Idy et madicke rien qu’à les regarder on s’aperçoit automatiquement que se sont des voleurs donc vraiment ces polémiques sur les preuves de leur culpabilité n’en valent pas la peine. Louni fangg kendouko diekh,ils sont nés voleurs et nous sommes loin d’être en mesure de les infliger les punitions qu’ils méritent mais sunu Borom lolou doudara si mom tee inchallah, il les punira sévèrement le bon moment. 🙁
thierno bocoum a bien raison et c’est honteux de la part d’un avocat.hier il avait publiquement nier qu’il y a protocole et il vient aujourd’hui pour montrer sa vraie face de chef des menteurs et arnaqueurs.desoll mais monsieur seye tu risques de ne plus tre crdible.tu n’es que nafkh
me seye su tu a des documents publi le nou s’allon mar de politique politicien vous nous s’amerde
Nous ,dindons de cette farce là, attendons gentiment sous le pont de colobane que quelqu’un vienne nous chercher pour la Tamkharit. Ce pays est devenu Triste.
je suis bien d’accord,il faut des preuves tangibles.
……Nous,dindons de cette farce là, nous attendons gentiment que quelqu’un nous éclaire. Nous restons gentiment dans notre poulailler sous le pont de colobane, attendant la Tamekharit.
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