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Tensions en Bolivie : l'attaque d'un groupe armé suscite l'indignation

Le président de la Bolivie, Luis Arce, a révélé vendredi qu’un groupe armé avait attaqué trois casernes militaires dans le centre du pays, prenant en otage plusieurs soldats. Cette violente intrusion survient alors que la Bolivie est en proie à une révolte antigouvernementale qui dure depuis plus de deux semaines.

Dans une déclaration postée sur la plateforme X, Luis Arce a précisé que les agresseurs étaient des partisans de l’ancien président Evo Morales. Ils ont visé des installations militaires situées dans le département de Cochabamba. Le président Arce a qualifié ces attaques de « trahison à la patrie », ajoutant que ce type d’agissement est condamné à l’échelle internationale.

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Un des militaires retenus a publié une vidéo où il affirme que 2 000 hommes armés, fidèles à Evo Morales, les maintiennent en captivité. « Ils nous ont coupé l’eau et l’électricité, ils nous ont pris en otage. Nous voulons une solution rapide. N’intervenez pas là où ils nous retiennent car nos vies pourraient être en danger », a averti le soldat.

Le commandant en chef des forces armées boliviennes a également dénoncé l’attaque contre les casernes et la prise d’otages, appelant à condamner ces actes. Par ailleurs, l’ancien président Evo Morales a, lui aussi, fustigé cette attaque et exhorté ses partisans à lever tous les blocages routiers pour prévenir « une effusion de sang » et éviter tout affrontement avec les forces de l’ordre.

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Dans un geste de protestation, Evo Morales a annoncé entamer une grève de la faim jusqu’à ce que le gouvernement institue des comités de discussion économique et politique. Depuis le 14 octobre, ses partisans bloquent les principales routes du pays, réclamant l’annulation du mandat d’arrêt émis contre lui par la procureure Sandra Gutiérrez. Ils demandent également la démission du président Arce.

Evo Morales a récemment déclaré avoir échappé à une tentative d’assassinat après qu’un attentat ait été dirigé contre sa voiture, criblée de balles. « Arce sera le pire président de l’histoire. Tirer une balle sur un ex-président est la goutte d’eau qui fait déborder le vase », a-t-il affirmé, accusant le président Arce d’implication dans cet attentat.

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