La Commission de la CEDEAO a réagi à une annonce diffusée sur des médias nationaux maliens et nigériens concernant le souhait de retrait de la CEDEAO exprimé par le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Malgré cette nouvelle alarmante, l’organisation sous-régionale n’a pas confirmé l’information, précisant qu’aucune notification officielle n’était encore parvenue à ses bureaux.
L’autorité suprême de la CEDEAO a souligné son engagement à œuvrer pour le retour à l’ordre constitutionnel dans ces pays, affirmant que ces derniers demeuraient des acteurs clés au sein de l’union. Elle laisse la porte ouverte à des négociations, prônant une résolution pacifique et dialogue face à cette situation tendue. La Commission indique qu’elle se maintient à l’affût de l’évolution des événements avant de formuler une déclaration plus précise.
Dans cette perspective de trouble politique, l’institution ouest-africaine se positionne comme médiateur et porte-voix de la quête d’un compromis, tout en attendant des éclaircissements officiels sur les positions de ces trois pays membres.