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Tabaski en Banlieue: On craint d’immoler son mouton sous les eaux...

Plusieurs zones de la banlieue vivent toujours sous la hantise des inondations, à l’approche de la Tabaski. L’absence de motopompes pour évacuer les eaux pluviales conjuguée au manque de soutien des autorités accentuent l’exaspération de ces sinistrés.
Ça râle de tout bord chez les familles qui vivent encore le calvaire sans fin des inondations à Thiaroye gare et Diamaguéne Sicap Mbao, avec l’approche de la fête de la Tabaski. Pour n’avoir reçu aucun soutien ni de la part de leurs autorités locales et même de l’Etat, ces populations craignent d’immoler leurs moutons sous les eaux. Au niveau de la commune de Thiaroye-Gare, la Grande mosquée de Hamdallaye 3 est actuellement inondée. Il en est de même presque pour toutes les maisons de ce quartier. Une situation valable dans les autres quartiers où les ruelles sont envahies par les eaux pluviales. Les populations se servent de briques pour accéder à leurs maisons, au risque de patauger.
Très remontés contre les autorités pour leur «manque d’assistance», les habitants menacent même de descendre dans la rue pour exiger une résolution définitive des inondations.

«Nous sommes fatigués. Des gens sont hébergés par des voisins. Les enfants sont malades. Et nous n’avons pas encore vu une seule aide des autorités. Si elles continuent comme ça, nous allons descendre dans la rue», menace Fouya Bâ. Alioune Guéye, un autre habitant du quartier, de renchérir : «Personne ne pense à fêter la Tabaski avec ces inondations. On ne dort que d’un seul œil. S’il pleut encore, c’est sûr que nous allons tout simplement déménager».

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Avec Walf

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