« Koungheul : Une ville au fond de l’inégalité sociale » (Par Abdou Karim GAYE)

Au Sénégal, existe t-il une population de seconde zone dans un pays où nous naîssons égaux ? Une population favorisée, élevée et prioritaire devant une autre délaissée, oubliée et abaissée.

Koungheul subit ses pires moments qui résultent sans doute des conséquences d’une exode massive de sa jeunesse vers la capitale et/ou d’une émigration sans fin au péril de leurs vies.
Une ville où la majeure partie de sa jeunesse part à la recherche de profit, d’une bonne école pour ne pas dire une bonne éducation et avoir un lendemain meilleur pour pouvoir joindre les deux bouts. Il est claire que rien ne peut retenir une jeunesse ambitieuse d’aller à la recherche des moyens de ses ambitions surtout que si l’on sait qu’il n’ y a rien qui motive cette couche à rester.

En efffet, il faut signaler qu’à Koungheul il n’ y a pas d’entreprise qui recrute les jeunes et l’entreprenariat non plus n’est pas accompagné ni facilité. Du coup, il serait même très difficile d’attirer les industriels à s’installer dans cette zone, car la quantité électrique produite ne suffit même pas les ménages. Les délestages sont récurents à la hauteur de la journée. Cela date depuis l’avènement de la haute tension, elle était censée supporter l’augmentation de la demande en quantité électrique de la population qui augmente, mais cette solution technique choisit au détriment de la population n’est qu’une peine perdue.

On a jamais connu ces genres de coupure avec le groupe électrogène d’alors donc on aurait dû le maintenir même s’il consomme trop de carburant.
Par ailleurs, il faut noter l’existence d’un autre problème non moins inquiétant qu’il faut vaille que vaille solutionner . Il s’agit d’un manque d’eau potable.
En effet, pas plupart qu’au début du mois de septembre, Koungheul est resté 3 jours sans aucune goutte d’eau dans ses robinets. On ne pouvait pas rester une seule journée sans qu’on ne resssente une pénerie d’eau ; c’était le cas le jour de la fête de la Tabaski.

En plus de cette pénerie d’eau et note une situation très alarmante relative à la qualité de l’eau qui laisse indésirables. Finalement, boire l’eau de puit ou des pluies est devenue plus sécure à que l’eau qui provient du robinet via les tuyaux. Cette mixture rougeâtre digne d’un alliage de fer n’est-elle pas une menace pour la santé publique ?
L’eau, ce service public payé constitue un danger public qui guette la santé de la population Koungheuloise.

En outre, l’occupation anarchique des camions remorque de la voie publique est déplorable et mérite un débat sérieux. En effet, à longueur de journée, la route nationale se transforme en parking à la merci des camionneurs qui obstruent les accès aux populations riveraines dans leurs domiciles. Leur stationnement rend difficile la traversée de la route surtout pour les enfants et constitue un danger pouvant occasionner des accidents de la route. Où est la municipalité ?

Pourquoi ne réagit-elle pas face à cette situation ? En tout cas, elle n’est pas censée ignorer la pollution sonore issue de l’accélération des moteurs à l’arrêt pour remplir leurs réserves d’air et qui empêche les populations riverains tout repos ou sommeil durant le jour comme la nuit. L’insécurité est aussi un fléau qui bat son plein. Koungheul, étant un département d’environ 200 000 hbts avec une population majoritairement composée de jeune, l’on se demande comment cette ville peut rester sans commissariat à considérer les nombreux cas d’agressions notés dernièrement. En atteste celle commise sur un gérant d’une dibitérie et qui a occasionné la mort de ce dernier qui a succombé à ses blessures.

Koungheul, une ville en lambeau, depourvue de toutes infrastructures de base, devenue une base politique à des véreuses autorités qui ne se soucient que de leurs intérêts crypto-personnels.
A quand comprendront-ils que la politique n’est rien d’autre que l’art de bien gérer la cité ? Ceci n’est qu’une modeste contribution d’un habitant de Koungheul qui porte un regard critique et constructif sur la gestion des affaires publiques de sa localité.

Par Abdou Karim GAYE
1 COMMENTAIRE
  • charles

    IL FAUT REFUSER LES TEE-SHIRTS ET LES 1000FRCFA.
    IL FAUT ARRÊTER DE SOUTENIR CELUI QUI NE VOUS DIT JAMAIS LA VÉRITÉ.
    IL FAUT PRENDRE EN COMPTE LES VIES FUTURES.

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