Division, prolifération, gréve etc, voila le lot quotidien des syndicats (enseignement, santé…) au Sénégal, une situation à laquelle l’Etat a joué un grand rôle pour saper la dynamique de ces mouvements de travailleurs.
Une immersion dans les syndicats au Sénégal prouve que ces mouvements sont en perte de vitesse dans la société. Aujourd’hui il y a une cinquantaine de mouvements syndicaux éducatifs au Sénégal. cette situation relève d’un long combat des précurseurs, mais aujourd’hui ce qui entache l’émergence et la fiabilité des syndicats, c’est leur nombre, rapporte Le Quotidien.
Cette divergence et cette démultiplication sont encouragées par l’Etat. Les gouvernements en place menaient de leur coté une politique de déstabilisation, d’ailleurs la naissance de plusieurs syndicats résulte de la scission avec d’autres mouvements, selon le journal .
Daouda Ndiaye, secrétaire général du Sudes en charge de l’enseignement élémentaire et préscolaire indique: « chaque ministre, quand il voit ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’école, il cherche des alliés dans le mouvement syndical. L’Etat souvent, n’est pas neutre. Il a une responsabilité dans l’émiettement des syndicats en se fondant sur le fameux principe de diviser pour mieux régner « .