Le président du Comité National de Gestion (CNG) de la lutte sénégalaise, Malick Ngom, a confirmé l’incertitude entourant la suspension de deux ans infligée au lutteur Siteu pour refus de contrôle antidopage. Selon ses déclarations, le CNG n’a reçu aucune notification officielle concernant cette sanction, prononcée par l’Organisation régionale antidopage (Zone Afrique 2 et 3) suite à un incident survenu le 24 novembre 2024 après son combat perdu contre Modou Lô. Malick Ngom a précisé avoir appris la nouvelle par les médias. Malgré cette situation, les activités du CNG se poursuivent normalement.
Cette suspension, effective du 24 novembre 2024 au 23 novembre 2026, jette un doute sur la tenue du combat prévu entre Siteu et Balla Gaye 2, initialement fixé au 20 juillet. L’absence de notification officielle au CNG laisse planer l’incertitude quant à la validité de cette sanction au sein du cadre réglementaire sénégalais.
Le manager de Siteu, Max Mbargane, a déjà publiquement contesté la suspension, la qualifiant d’irrégulière et dénonçant un traitement inégalitaire. Il a notamment remis en cause la légitimité du comité antidopage, soulignant la compétence exclusive du CNG pour sanctionner les lutteurs. Des informations complémentaires sur la contestation de la suspension par Max Mbargane sont disponibles ici.
Par ailleurs, il est important de noter que Max Mbargane a lui-même été suspendu deux ans par l’Organisation Régionale Antidopage Afrique Zone II & III (ORAD 2&3) pour complicité dans l’entrave à un contrôle antidopage concernant Siteu. Vous trouverez plus de détails sur la suspension de Max Mbargane dans cet article. L’affaire soulève des questions sur les procédures antidopage dans le milieu de la lutte sénégalaise et les relations entre les différentes instances impliquées.