Le Comité National de Gestion (CNG) de la lutte sénégalaise a annoncé son intention d’engager une procédure pour maintenir le combat entre Balla Gaye 2 et Siteu, prévu le 20 juillet 2025. Cette décision fait suite à la suspension de deux ans prononcée contre Siteu par l’Organisation Régionale Antidopage Afrique (ORADA) zones 1 et 2, pour refus de se soumettre à un contrôle antidopage. « Conformément aux textes, un athlète qui refuse de faire un test est considéré comme dopé », a expliqué Malick Ngom, président du CNG, lors d’une conférence de presse tenue mercredi 2 juillet 2025 à l’Arène nationale. Le CNG a reçu la notification de la suspension le samedi 28 juin 2025. Siteu et son manager, Max Mbargane, également suspendu pour complicité, disposaient d’un délai de 21 jours pour faire appel. Faute de recours dans ce délai, la sanction est devenue effective. Le président du CNG a insisté sur l’autonomie de l’Organisation Nationale Antidopage du Sénégal (ONADS), qui gère directement les contrôles antidopage des lutteurs. « Nous ne sommes pas à l’origine des sanctions », a-t-il précisé, rappelant l’engagement du Sénégal dans la lutte antidopage internationale.
Malgré la suspension, le CNG explore les voies légales pour maintenir le combat du 20 juillet, compte tenu des investissements déjà réalisés. Des avocats ont été commis pour étudier la situation et identifier d’éventuelles irrégularités de procédure. Malick Ngom a notamment évoqué des vices de forme dans la communication de l’ORADA, qui aurait transmis des courriers directement au staff de Siteu sans passer par le CNG. « Il faut que chacun reste dans son rôle. Nous sommes tenus de respecter les textes. Mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver ce combat », a-t-il conclu. Selon Sud Quotidien, cette affaire a suscité de vives réactions dans le milieu de la lutte, certains acteurs critiquant la gestion du dossier par le CNG.