L’Organisation Régionale Antidopage Afrique Zone II & III (ORAD 2&3) a infligé une suspension de deux ans à Max Mbargane, manager sportif sénégalais, pour son rôle jugé actif dans l’entrave à un contrôle antidopage. La sanction est entrée en vigueur le 24 novembre 2024 et s’étendra jusqu’au 23 novembre 2026.
Selon la décision rendue publique le 27 juin 2025 à Niamey, exploitée par Senego, les faits remontent au 24 novembre 2024. Ce jour-là, un agent de contrôle mandaté par l’ONADS s’était présenté pour effectuer un prélèvement d’urine sur le lutteur Moustapha Senghor, dans le cadre d’un contrôle en compétition. Le manager du sportif, Max Mbargane, aurait catégoriquement empêché tout contact entre le lutteur et l’agent. Le contrôle n’a jamais pu être réalisé, et le lutteur ne s’est pas présenté jusqu’à 23h30.
Malgré plusieurs notifications, notamment celle du 28 janvier 2025 signalant une violation potentielle des règles antidopage, M. Mbargane n’a fourni aucune explication. Une lettre de notification de charges lui a été adressée le 4 avril 2025. N’ayant pas fait appel de la décision dans les 15 jours réglementaires, la sanction a été confirmée.
La décision, qui repose sur l’article 2.9 des Règles Antidopage (complicité ou tentative de complicité), engage désormais la FILA, le CNGL et l’ONADS à veiller à son application stricte.
Pour rappel, Moustapha Senghor alias Siteu a été suspendu pour deux ans par l’Organisation Nationale Antidopage du Sénégal (ONADS).
