Supposée audience entre Thierno Bocoum et Macky Sall, Abdourahmane Diouf livre sa part de vérité…

« Le parti doit sortir de son monolithisme« , selon Abdourahmane Diouf. Le porte-parole de Rewmi s’est expliqué sur les départs notés, ces derniers temps, au sein du parti « Rewmi » de Idrissa Seck.

D’après Abdourahmane Diouf, la plupart des départs ne relève pas de problèmes structurels. « Nous pouvons espérer un mouvement massif de retours de tous les militants qui ont douté, à un moment, de la viabilité du projet. Le premier défi de Rewmi, c’est de sortir de son monolithisme et le deuxième est lié à l’organisation et au fonctionnement du parti« , poursuit-il dans l’Obs.

La démission de Thierno Boucoum de « Rewmi » a surpris plus d’un, occasionnant des rumeurs de toutes sortes. Des indiscrétions sont même allées jusqu’à affirmer que l’ex porte-parole dudit parti allait rejoindre le camp présidentiel. Attristé par ce départ, le porte-parole du parti de Idrissa Seck considère que la « démission de Thierno Bocoum procède de la libre disposition de soi-même« .

Et quant à une supposée audience entre Thierno Bocoum et le président Macky Sall, il confie avoir eu la version de ce dernier. « Je lui ai parlé. Il a infirmé cette version. Je n’ai aucune raison de ne pas le croire. Ma relation avec lui a toujours été empreinte de franchise et de sincérité. Ma perception et ma confiance ne changeront que quand il m’en donnera lui-même de bonnes raisons, en posant des actes contraires à l’éthique et à la droiture que je lui connais. Et ce n’est pas le cas aujourd’hui« , clarifie le Dr Abdourahmane Diouf.

Il appelle ainsi ses frères et sœurs de parti à ne pas s’associer à la calomnie et à la diabolisation envers Thierno Bocoum et envers tout autre acteur politique car. « Nul n’est mieux placé que le parti ‘Rewmi’ et son président pour mesurer le degré de malhonnêteté de certaines attaques « , car, rappelle-t-il, « Rewmi » et son président ont été calomniés et traînés dans la boue, sans qu’aucun début de preuve n’ait jamais été apporté. Nous connaissons suffisamment cette souffrance pour ne pas l’imposer à d’autres (…) il y a de l’avenir dans notre pays« .