Lors de la Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, tenue à Genève, en Suisse, un appel urgent a été lancé pour que les États respectent les Conventions de Genève. Cette conférence, qui rassemble le plus vaste réseau humanitaire mondial et des représentants de presque tous les pays, met en avant les violations incessantes des droits humains à l’échelle planétaire.
Les discussions ont porté sur la nécessité pour les États de respecter le droit international humanitaire, constatant que de nombreux conflits à travers le monde, notamment au Proche-Orient, au Soudan, en Ukraine et en Birmanie, laissent encore leurs empreintes tragiques sur les civils. Mirjana Spoljaric, présidente du Comité international de la Croix-Rouge, a souligné ces « violations constantes » et l’urgence d’un meilleur respect du droit humanitaire.
Au cœur des débats figurait également le défi posé par les technologies de l’information et de la communication dans les conflits armés. Une résolution adoptée a insisté sur la protection des infrastructures civiles critiques contre les risques liés à l’usage malveillant de ces technologies. Les parties en conflit sont appelées à « protéger les infrastructures techniques » vitales à la connectivité internet, y compris les câbles sous-marins.
La conférence a mis en exergue la nécessité pour les États de développer une « culture universelle du respect » du droit international humanitaire et de s’abstenir d’encourager les violations de ses principes par d’autres pays. Une attention particulière a été portée sur la facilitation des activités humanitaires impartiales, même dans des conditions de conflit, afin de limiter les souffrances civiles.