Socialistes de France: Les « pro-Tanor » apportent la réplique aux « pro-Khalifa »

« La courtoisie voudrait que nous les appelions camarades mais ils ne le sont plus« , peut-on lire dans le communiqué parvenu mardi à Senego. Ils se proclament les vrais socialistes établis en France, contrairement à ceux qu’ils qualifient « d’usurpateurs » qui avaient fait lundi une sortie sur Senego pour appeler leurs « frères socialistes » à faire barrage à « l’entreprise de suicide du Ps…« . Abdourahmane Diallo, Abdoulaye Sène, Seydou Ly… signataires du communiqué, ont voulu apporter un éclairage face à la sortie de ces derniers.

« À l’image de ceux qu’ils défendent, ils ont la même posture. Être socialiste, c’est être responsable. Responsable des actes que l’on pose et avoir le courage de les assumer. Or, nous constatons, à l’instar de leurs leaders, que cette qualité leur manque. À Paris comme à Dakar, ils avaient choisi et décidé de ne plus participer aux activités de leur ex-parti, au profit de leur mouvement de soutien. Il est évident qu’ils ne sont plus socialistes« , précisent-ils.

« Nous leur invitons à rester dignes, car toute séparation est douloureuse et difficile à accepter. Ainsi, nous rappelons qu’ici, en France, à qui de droit, que la seule Coordination qui existe et qui est habilitée à s’exprimer est celle qui est pilotée par notre camarde Abdourahmane Diallo. Dès lors, le communiqué signé ‘Socialistes de France’ est une imposture« , poursuivent ces socialistes.

« En son temps, Senghor avait le courage de créer son Parti pour réaliser ses ambitions. Abdoulaye Wade à son époque avait emprunté la même voie. Macky Sall de même. Aucun d’eux n’a attendu d’être mis à la porte« , selon Abdourahmane Diallo et Cie. A cet effet, ils considèrent que « ces hommes ont en commun l’intelligence de voler, très tôt, de leurs propres ailes quand ils n’étaient plus d’accord. Voilà ce qu’est la dignité politique. Pourquoi ne font-ils pas comme eux, au lieu de défier lâchement le Ps, espérant être exclus, pour se victimiser? »

« Les faibles esprits nous parlent de Khalifa, d’Aissata… A la place du débat démocratique, ils nous parlent d’individus. Si les héritiers de Senghor s’expriment, ils doivent le faire conformément à l’institution qu’est le Parti Socialiste et des textes qui le régissent. Ils doivent parler par rapport au respect des fondements qui sont nécessaires à son fonctionnement. Ainsi, Il s’agit de savoir si les textes ont été bafoués ou non. Entre faiblesse coupable et fermeté utile pour la préservation de l’héritage, la direction du Parti doit choisir« , selon eux.

Un choix, d’après eux, « binaire » qui se traduirait, soit par « l’exclusion », soit par le « pardon ». Ce, « sachant que l’un comme l’autre à ses conséquences« .

« En France, les cinq lâches qui ont signé un communiqué n’ont jamais été fidèles au Parti. Ils ont été, certains avec l’Urd et d’autres nulle part. Ils n’agissent que par les mots, jamais par les actes. Ils n’ont ni comité ni section et par conséquent aucun militant. Leur seul moyen d’exister est donc d’exploiter le malheur du Maire de Dakar. Ils ne le soutiennent pas, ils ne lui veulent pas de bien, ils l’utilisent« , se désolent-ils.

1 COMMENTAIRE
  • mada

    KHALIFA NA QUA CREER LE PARTI SOCIALISTE AUTHENTIQUE ET TRAVAILLER POUR LA CONQUETE DU POUVOUR ET LAISSER TANOR AVEC SON MACHIN DE SOUTIENT AUX AUTRES

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