SG du Sytjust : « Ces propos font plus de dégâts qu’une balle de revolver »
Me El Hadji Aya Boun Malick Diop, SG du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), s’invitant au débat sur les arrestations de l’activiste Guy Marius Sagna et du journaliste Adama Gaye, a adressé une note à Senego.
Des propos plus violents qu’une bombe
« L’idée abâtardie de liberté d’expression est la cause de tous les maux de notre société où l’on croit de plus en plus, de la manière la plus idiote, qu’en démocratie la violence verbale et scripturale contre l’honneur et la dignité des personnes est permise.
Il y a des propos qui font plus de dégâts qu’une balle de revolver ou un coup de machette, voire une bombe.
Liberté pervertie
Au nom de cette liberté pervertie, certains se sont affranchis de toutes nos règles sociétales et crient au scandale à chaque fois qu’ils doivent faire face à leur responsabilité découlant de leur actes incongrus à la loi et à la société.
C’est ça notre mal d’aujourd’hui, nous recopions des normes sociales étrangères en parfait conflit avec nos valeurs ataviques.
Réprimer nos envies d’insulter
Pour vivre en société, il faut savoir réprimer nos envies d’insulter qui nous habitent tous parfois en des circonstances de colère légitime. Dire ses points de vue ou prendre publiquement des positions sans véhémence contre l’honneur et dignité de personnes est l’esprit de la liberté d’expression en démocratie.
Sytjust renouvelé
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) a procédé la semaine dernière au renouvellement de ses instances. Le bureau exécutif national avait mis douze postes en compétition. Au terme de ces trois jours de congrès, huit personnes sur douze ont maintenu leur poste dont le secrétaire général dudit syndicat, Me Me El Hadj Aya Boun Malick Diop.
Conditions démocratiques
Une reconduction qui a ravivé moult polémiques à travers lesquelles le mis en cause a voulu apporter des précisions. « L’élection s’est déroulée dans des conditions démocratiques. Le congrès s’est tenu sous la supervision du représentant de l’UNSAS et du représentant de la tutelle, a soutenu Me Diop. Poursuivant ses propos, le SG réélu de préciser en ces termes : « il n’y avait qu’un seul postulant à ce poste : moi ».