Le président du conseil d’administration de la Société africaine de raffinage (Sar), Serigne Mboup, préconise la privatisation de la production de la Senelec. Et au-delà, il faut restructurer l’organisation interne de la société.
Non partant pour la privatisation intégrale de la Senelec, Serigne Mboup opte plutôt pour une privatisation de la production.
À partir de ce moment, dit-il, l’Etat gardera le commercial, le management et la distribution. Cependant, poursuit M. Mboup, «il faudrait restructurer à l’interne l’organisation administrative de la Senelec. A l’instar de la France, les délégations régionales seront érigées en de véritables directions avec des directeurs généraux qui auraient un certain nombre de pouvoirs et d’actions. Cela permettrait non seulement sur le plan administratif d’accélérer les processus mais aussi cela permettrait d’aller un peu plus vite, à l’instar de l’acte 3 de la décentralisation qui donne déjà beaucoup de pouvoirs au local ».
