Sénégal : Une hausse nette des cas de viol et des violences sexuelles

Les dossiers de viols et de violences sexuelles sont en nette hausse dans le pays.

Entre janvier et juin 2022, les violences physiques, sexuelles et économiques sont les cas les plus recensés dans les huit boutiques de droit de l’Association des juristes sénégalaises (AJS)Ainsi, l’AJS indique que, pour la période de janvier à juin 2022, les résultats ont fait état de cas de violence physique (29,7 %), de violence sexuelle (28,12 %), de violence psychologique (14,13 %) et de violence économique (27,98 %).

La violence basée sur le genre ou sexospécifique, explique-t-elle, est la violence dirigée spécifiquement contre un homme ou une femme, du fait de son sexe ou qui affecte l’un ou l’autre de façon disproportionnée. Que les violences faites aux femmes et aux filles sont les atteintes les plus fréquentes, se produisant et se répétant au quotidien.

Les cas de violence basés sur le genre (VBG) recueillis dans la base de données relèvent beaucoup plus d’incidences d’ordre physique, économique, psychologique et sexuel dans les localités d’installation des boutiques de droit.

« Bien que les violences physiques soient plus élevées, nous remarquons que d’une région à une autre, les violences diffèrent. Il ressort de ce graphique que, selon les localités, les violences sexuelles ou économiques sont plus dominantes d’une boutique de droit à une autre. C’est respectivement le cas des boutiques de Kébémer, avec un taux de 48,65 % pour les violences sexuelles, ou de Thiès avec un pourcentage de 41,67 % pour les violences économiques », rapporte l’AJS repris par Enquête.

L’AJS a mis sur pied un bulletin d’informations, pour mieux partager les résultats des consultations effectuées dans les huit boutiques de droit qu’elle tient dans quelques régions du pays. Il va paraître tous les six mois et a pour objectif, de contribuer à une meilleure visibilité de l’action de l’AJS dans le domaine de l’assistance juridico-judiciaire, de rendre accessible les données par une diffusion des bulletins à grande échelle, aussi bien à la presse qu’aux acteurs concernés.

Avec Sud

13 commentaires

  1. Dakhine

    Faut pas chercher loin pour trouver la réponse : C’est à cause du violeur de sweat beauty. Sa confrontation avec Adji Sarr mou sel mi est une demande sociale, les sénégalais l’exigent !

  2. Maimouna

    Comment est-ce possible dans un pays qui se dit musulman, croyant et qui se prosterne à longueur de journées. Ce qui prouve bien que c’est de la fanfaronnade, de l’hypocrisie, du mensonge. On ne reconnaît plus notre pays qui était une référence en Afrique de l’Ouest pour sa politesse, sa gentillesse, sa courtoisie et sa galanterie avec les dames.
    Cela dit, quand on voit des Barth, des GMS et des sonko, faut pas s’étonner que le pays se transforme en racaille !

  3. bessirois

    Sonko-la-sodomie-adn interdit qu on prononce le mot » viol » et le nom adji sarr
    Il dit qu il réglera son compte à celui qui le fait quand il sera président
    Baxna dal

  4. Diallo

    Pauvres femme j espere qu on vous traitera pas de menteuses comme Adji Sarr on dit que cette derriere n a pas subie de violence par un fils a papa

  5. kawkaw

    Pas étonnant dans un pays où une personnalité aspirant à être président de la république qui a fréquenté un lieu de débauche est accusée de viol par une masseuse.

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