Le Sénégal a récemment marqué un tournant historique avec l’intronisation de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, célébrant ainsi le 64ème anniversaire de son indépendance. Cette passation de pouvoir apporte une nouvelle perspective sur les régimes précédents et la constante quête de souveraineté depuis l’indépendance.
Dès l’ère de Léopold Sédar Senghor, premier président, le pays s’est débattu avec l’idée de rompre complètement avec la France, oscillant entre le rôle de l’héritage colonial et la construction d’une Nation autonome. Abdou Diouf, quant à lui, a pris la relève dans des circonstances particulières, avec le défi de conclure le mandat de Senghor et de modeler son propre leadership.
L’avènement et le maintien de l’hyperprésidentialisme n’ont pas été entachés, même avec le règne d’Abdoulaye Wade, célébré lors de la première alternance démocratique en 2000. La tradition s’est poursuivie avec Macky Sall, qui a laissé un pays partagé au terme de ses deux mandats.
À travers le dossier ‘Quatre hommes, un État’ de Henriette Niang Kandé, on plonge dans le régime de Senghor, tout en capturant l’esprit contestataire sénégalais qui rend le pays imprévisible dans ses périodes d’agacement comme d’ennui.