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Sénégal : Les influenceurs face à l’IA et aux défis de la monétisation

Sénégal : Les influenceurs face à l’IA et aux défis de la monétisation

La possibilité de monétiser directement sur des plateformes telles que YouTube, TikTok et Instagram est restreinte à quelques pays africains et les tarifs appliqués y sont souvent réduits. Cette réalité pousse les influenceurs locaux à se tourner vers des partenariats et des contenus sponsorisés.

Le rapport d’Ecofin Pro, publié le 27 mai 2024, révèle que l’absence de monétisation directe sur certaines plateformes complique davantage la situation pour les créateurs de contenu africains. De plus, l’émergence des influenceurs virtuels basés sur l’intelligence artificielle pourrait avoir un impact négatif sur la capacité des créateurs humains à générer des revenus.

Intitulé « Création de contenus en Afrique : les défis de la monétisation directe », le rapport rappelle que la valeur du marché mondial de la création de contenu devrait atteindre 470 milliards de dollars en 2027, contre 250 milliards en 2023, selon les prévisions de Goldman Sachs.

En Afrique, ce secteur est en plein essor, et les créateurs de contenus, notamment les influenceurs, jouent un rôle crucial dans la promotion d’événements majeurs et dans les stratégies de communication des grandes marques.

Les régulateurs et autorités fiscales africaines, à l’instar de ceux du Kenya et du Cameroun, ont commencé à taxer les revenus générés par ces créateurs, signifiant la naissance d’une véritable économie du contenu. Cependant, la monétisation directe demeure compliquée en Afrique.

La majorité des réseaux sociaux ne prennent en compte qu’un nombre limité de pays africains pour la monétisation directe. Par exemple, YouTube n’en couvre que 13 sur les 55 du continent, incluant l’Algérie, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, la Libye, le Maroc, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe.

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