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Sénégal : Lancement d'un projet pour améliorer la génétique du mouton Ladoum

L’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires (EISMV) de Dakar, en partenariat avec le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), a lancé un projet d’amélioration génétique ovine le lundi 7 juillet. L’atelier de lancement s’est tenu à Dakar et vise à standardiser la race ovine Ladoum, contribuant ainsi à l’essor de l’élevage ovin au Sénégal.

Amélioration génétique du mouton Ladoum

L’amélioration génétique du cheptel ovin au Sénégal a longtemps suivi une approche descendante, dirigée par les Centres de Recherche Zootechnique. Cependant, des éleveurs des régions de Thiès et Dakar ont initié leur propre programme de sélection, créant ainsi le mouton Ladoum. Malgré les résultats obtenus, avec des béliers dépassant parfois 150 kg, le mouton Ladoum reste hétérogène en termes de productivité et de morphologie, selon le Pr Ayao Missohou, spécialiste en rang génétique à l’EISMV et point focal du projet. Ce projet vise à utiliser les technologies disponibles pour optimiser les performances du mouton Ladoum et l’élever au rang des grandes races mondiales.

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Financement et axes d’intervention

Financé à hauteur de 1 300 000 dollars par le FSRP, le projet s’articule autour de quatre axes principaux : l’amélioration génétique, l’alimentation animale et l’octroi de bourses pour stimuler la productivité de l’élevage au Sénégal, d’après Mickaël Diédhiou, expert chaîne de valeurs à FSRP. Le directeur de l’EISMV, Pr Yalacé Yamba Kaboret, a souligné l’importance de l’amélioration génétique pour augmenter la capacité de production des animaux. Il a également déploré le manque de coordination nationale et régionale qui empêche les États de tirer pleinement profit des différentes génétiques testées. Miser sur l’espèce ovine, très prisée dans la région, permettra de couvrir les besoins des pays et de contribuer à la souveraineté alimentaire, a-t-il ajouté. « Aujourd’hui, malgré tout le travail que les éleveurs ont effectué, le mouton Ladoum reste relativement un animal hétérogène, du point de vue de sa productivité et de sa morphologie », a indiqué le Pr Ayao Missohou, d’après Sud Quotidien.

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