En 2018, j’avais écrit un article intitulé : « au Sénégal, seul le présent et ses collaborateurs sont en sécurité ». C’était, suite à l’assassinat du jeune sénégalo-américain à Kaolack, chez lui.
Je me disais toujours, qu’avec le temps que des mesures seraient prises par l’Etat et que mon opinion changerait. Mais, force est de constater, que ce danger est en augmentation croissante.
Ces dernières années, des cambriolages en plein jour, des meurtres atroces, viols fatals, rapts, des enfants ciblés tués et membres emportés, occupe le devant la scène sur le plan national du Sénégal.
Un flou total règne sur les vraies motivations des assassins, d’autant plus que beaucoup de jeunes se sont jetés dans le bourbier de la drogue et de la délinquance.
Rappelons brièvement les cas récents : du jeune garçon AIDARA ,8 ans, habitant Thiès, échappé belle d’une tentative d’égorgement ,de la jeune fille Anta Ndiaye ,non chanceuse par contre, 8 ans, violée ensuite tuée à bargny, la jeune fille saint Louisienne ,étudiante , tuée au sein même du temple du savoir à l’université Gaston Berger de Saint louis , de l’étudiant sudiste diplômé, agressé mortellement à l’université cheikh Anta Diop de Dakar, de la jeune étudiante congolaise assassinée aux hlm grand Yoff , l’enfant tué par la coépouse de sa mère et ensuite jeté dans un puit… Plus est, le laxisme et la négligence dans certaines structures sanitaires dont celle de Louga, qui récemment, des agents auraient négligés une femme enceinte à terme jusqu’à ce que la mort s’en suive.
Dans de tels faits graves qui hantent notre société, les bénéfices du contrôle et du renforcement total et partout de la sécurité sont majeurs.
Le plus difficile dans tout ça, est la psychose que ces actes ignobles ont installée dans ce pays. Les mamans ne dorment plus. Elles sont dans un état de stress sans précédent.
Il ne fait pas de doute que si dans certains cas, les parents devraient veiller davantage sur leurs enfants encore très vulnérables, dans d’autres, la responsabilité de l’Etat devrait être de faire en sorte qu’il est un bon cadre sécuritaire sur toute l’étendue du territoire en prenant une décision cruciale, une décision nécessitant un grand courage et une volonté d’acier.
Il apparaît bien pour finir que je terminerai en disant qu’il faudrait tout d’abord essayer de comprendre les raisons des changements des comportements. Pourquoi une telle violence ? Puis, après ce diagnostic profond, il s’impose au pouvoir central de dégager des solutions. Et en définitive, travailler au quotidien pour une stabilité durable de la sécurité du pays afin de venir à bout de ce problème, car le rôle de l’Etat est d’éduquer sa population.
Quand le civisme est absent au Sénégal
Je ne suis ni partisan de X encore moins de Y. Donc je suis très à l’aise quand il s’agit de donner mon opinion. Je désapprouve totalement cette idée selon laquelle, qu’il faut éviter de partager son point de vue à travers les réseaux sociaux, au risque d’avoir comme réponse, des lynchages médiatiques de la part de gens qui auraient voulu que tu penses autrement.
Pour être clair, dès que je les considère(opinions) constructives et objectives, je les partage. Aux faux ,incorrects ou non-démocrates, vous êtes avertis. Je dispose par devers moi depuis quelques temps, une arme ‘’clic’’ très efficace : retirer/bloquer.
Je commencerai par présenter à Allah le tout-puissant de nous accorder son pardon, car sans doute, nous avons gravement péché quelque part au point de mériter un tel pays.
Si l’on est obligé de reconnaître qu’il existe dans ce pays des hommes et des femmes exemplaires, respectueux et respectables, intègres, il n’en demeure pas moins vrai que certains, du côté de la jeunesse, à travers leurs comportements malsains, entachent l’image de notre pays. Le pays de Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE KHADIMUL RASSUL, de BAYE NIASSE, ELHADJ MALICK, El hadj Cheikh FOUTIYOU TALL, BOUCOUNTA NDIASSANE…Des références.
Observons ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Ces derniers sont assiégés par la jeunesse. Je suis absolument persuadé que la première cause qui pousse ces gens à occuper les clics est, le manque d’activité professionnelle. ‘’l’emploi’’ le plus stable au Sénégal que les jeunes ont, ce sont les réseaux sociaux.
Après une longue analyse, Je me suis posé une question. Qui a vraiment le temps, volontairement, avec des moyens propres, de rester connecter sur les réseaux sociaux de 08h du matin à 00h rien que pour dénoncer, influencer négativement, insulter, fustiger l’attitude des uns et des autres, montrer des images obscènes… ? soit il est l’employé caché d’un groupuscule, ou d’une personne soit il ne comprend pas qu’avec de tels actes, sans activités sérieuses, qu’ils sont en train de participer davantage au sous-développement de notre pays déjà sous-développé.
À l’encontre de ce qui vient d’être dit, je confirme que je reconnais des profils qui participent positivement aux débats publics, sur des questions telles que la démocratie, l’économie, l’emploi, la santé, la société… Ils ont toujours une expression correcte même s’ils ne sont pas d’accord.
Nul ne peut nier de l’importance de l’Internet en général et des réseaux sociaux en particulier dans la recherche d’opportunités, d’informations… Mais il faut souligner qu’il constitue un réel danger en ayant permis à des ignorants comme moi de s’exprimer publiquement alors qu’ils ne devraient pas.
* Président du mouvement sénégal mooma moom
Dakar, le 27 Avril 2021