La semaine mondiale de l’entrepreneuriat a été célébrée, ce jeudi 21 novembre, dans la région de Kaolack. Une rencontre marquée par une exposition de « réalisations innovantes« .
Ce fut le cas d’un système d’arrosage automatique présenté par des étudiants de l’université El Hadji Ibrahima Niasse (USSEIN). Une unité automatique d’arrosage au goutte-à-goutte fonctionnant selon une programmation horaire et ne nécessitant aucune intervention humaine. « Un modèle d’ingéniosité » que l’on doit à des étudiants en agronomie de l’USSEIN. « Une performance technique » qu’ils sont en train de perfectionner avec le soutien de leurs professeurs.
Exposé en marge de la cérémonie de lancement de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’invention a a tapé dans l’œil du président de cette institution consulaire Serigne Mboup. Pour la maire de Kaolack, « c’est la recherche et l’innovation qui font développer les pays, plus que les matières premières. Les nations dans le monde investissent dans le savoir pour s’en sortir. Ces étudiants, avec peu de moyens ont réussi à développer des applications qui peuvent servir à booster l’agriculture. C’est ce modèle d’entrepreneuriat qu’il faut promouvoir au Sénégal« .
Le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCIAS) a profité de sa tribune pour dénoncer la pléthore d’agences publiques dans ce domaine qui, selon lui, est loin d’être un gage d’efficacité : « Au Sénégal, de nombreuses agences et directions publiques interviennent dans l’encadrement du secteur privé avec des résultats en total déphasage avec les ressources financières énormes dépensées pour leur fonctionnement. Au même moment, les chambres consulaires, dont le rôle de structure d’appui économique (SAE) est notoire, reçoivent mensuellement des subventions publiques de 26 millions sous la forme de ristournes d’impôts« .